« Je crois que nous pouvons changer presque n’importe quoi [en nous-mêmes], mais la pratique volontaire se trouve au cœur du succès ». Ce credo, c’est celui de Tony Schwartz, qui explique dans la Harvard Business Review comment il a pu vaincre son éternel pessimisme.
Tony raconte que pendant longtemps, il avait été du genre à voir le verre plutôt à moitié vide, et qu’il considérait son pessimisme comme un trait de caractère immuable. Il pensait que l’inquiétude lui permettait de rester sur le qui-vive. Pendant des années, dès son réveil, son esprit se fixait sur l’un des défis de la journée à venir, et il entamait alors une énumération détaillée des différents obstacles qui pourraient surgir. Invariablement, il se levait anxieux et tendu.
Mais il avait fini par comprendre que la peur, la colère et les reproches associés aux histoires négatives que les pessimistes se racontent bloquent toute pensée cohérente, et peuvent aboutir à une paralysie, alors que les désastres imaginés se réalisent rarement.
Il décida d’expérimenter sur lui-même un petit « rituel » : pendant plusieurs mois, il se livra rigoureusement à ce qu’il appelle de « l’optimisme réaliste » : se raconter l’histoire la plus positive et la plus encourageante dans n’importe quelle situation, sans nier les faits. Et un jour, au réveil, tandis qu’il s’évoquait les défis de la journée, une histoire optimiste se présenta sans effort à son esprit. Par la suite, l’optimisme s’imposa spontanément en lui de façon définitive. Il pense que son rituel lui a permis de créer de nouveaux ponts neuronaux dans son cerveau.
Lorsque son partenaire d’affaire lui annonça sa volonté d’arrêter le travail ensemble, au lieu d’envisager le chômage, sa famille à faire vivre, et la difficulté de retrouver un nouveau travail alors qu’il avait dépassé la quarantaine, il pensa tout de suite à la fantastique opportunité que cela représentait pour lui.
Depuis, il a créé une entreprise prospère, et il étonne ses collaborateurs avec son optimisme inébranlable.
Anne Gaboriau, Génération Optimiste
PS : il reste encore des places pour le Dîner des Optimistes le 3 juillet à Paris. Venez nous rejoindre !
Détails et inscriptions ici : http://fr.optimistan.org/2013/05/diner-des-optimistes-le-3-juillet/
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Savez-vous cultiver et développer votre optimisme ?
Comment faites-vous ?
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Bonjour,
J’aime beaucoup cet article, car je suis persuadée que c’est vrai. Il faut de temps en temps se pousser pour ne pas être négatif. Et on y gagne à la longue. J’ai moi-même fait l’expérience à plusieurs niveaux.
1/ Pour la santé de mon fils (malade pendant 5 ans): plus je m’inquiétais pour lui, plus vite il rechutait et devait être hospitalisé. Lorsque je l’ai compris, (au bout de 5 ans !) je me suis habituée à sa maladie et du coup, c’est tout de suite allé mieux – et il est guéri aujourd’hui.
2/ Pour la dépression, lorsque j’étais déprimée je broyais de plus en plus de noir et suis arrivée à un burn out. Après un suivi psy et un bilan de compétences, j’ai trouvé ma nouvelle voie de coach et me motive tous les jours. Et il est clair que ça fait beaucoup de bien ! Je suis beaucoup plus forte et heureuse aujourd’hui.
Belle journée !
Christine
Merci Christine pour ce témoignage positif.
En effet, nous devenons ce que nous pensons le plus.
Notre cerveau nous conduit là où on lui demande d’aller.
Choisissons donc des destinations positives !
Bien amicalement,
Yves de Montbron
J’ai du tout quitter après 30 ans de bons et loyaux services dans l’enseignements( à l’étranger ) à cause d’un échec douloureux dans ma vie affective. J’ai quitté travail, maison, amis, sécurité pour mettre 3000 kms ente moi et cet échec retentissant. Mais au lieu de me lamenter, j’ai pris le taureau par les cornes et j’ai accumulé plusieurs formations ( reconversions ) afin de pouvoir SURvivre. Je me suis occupée de personnes âgées ( j’adore écouter raconter leurs expèriences, ça me permet de relativiser mes « petites misères »,j’ai travaillé dans des associations afin d’alphabétiser des personnes en demande de connaissances et de savoirs; et bien d’autres choses, et, oh, miracle! le fait de m’occuper des autres me rends heureuse et je suis alors OPTIMISTE car » donner c’est recevoir ». Je continuerai tant que je le pourrai et je positive car il y a toujours plus malheureux que soit, Hélas!