Cette semaine, Philippe Bloch publie « Tout va mal… je vais bien ! » sous-titré « Comment vivre heureux dans un monde de merde »
Pourquoi sommes-nous si souvent convaincus que la vie est une mer de difficultés ou d’efforts, alors qu’elle pourrait être un océan de plaisirs et d’opportunités ?
Il est urgent de changer de lunettes. Car oui, le monde est incertain, violent, changeant, chaotique.
Mais la vie est belle, enthousiasmante, étonnante. Et elle pourrait l’être encore davantage en suivant quelques principes simples et efficaces.
Dans cet ouvrage facile à lire et émaillé de citations positives illustrées, Philippe Bloch nous fournit neuf clés pour vivre plus heureux dans un « monde de merde » :
1) Un émetteur de bonnes nouvelles tu deviendras
2) Ta confiance plus souvent tu accorderas
3) Sur ce qui dépend de toi, tu te concentreras
4) De personne jamais rien tu n’attendras
5) Des projets fous tu imagineras
6) La nostalgie tu banniras
7) Le goût du risque tu retrouveras
8) Ton pouvoir tu conserveras
9) La bienveillance toujours tu incarneras
Extraits :
Introduction :
« La cause est entendue. Tout va mal, partout, tout le temps. Le soleil ne se lève plus jamais, ni dans nos vies ni dans nos cœurs. Et encore moins dans nos têtes.
La France est foutue : rien ne marche, le gouvernement est nul, on va dans le mur !
Le pays navigue à vue, plus que jamais divisé entre ceux qui « entreprennent leur vie » et ceux qui la subissent. Une encyclopédie ne suffirait pas à lister tous les maux – réels ou perçus – qui semblent accabler le plus beau pays du monde.
La France n’est pas amoureuse de son présent, elle est angoissée par son avenir et se réfugie dans son passé.
Et si nous faisions fausse route en pensant n’avoir aucune prise sur nos vies et sur le monde, au lieu d’accepter l’idée que seule la multiplication à l’infini de nos actions individuelles, même minimes, peut modifier le cours des choses ? »
Chapitre 3 :
« La troisième clé est de changer radicalement le regard que nous portons sur le succès ou l’échec. Le modifier dans une direction ou une autre peut impacter radicalement notre perception, notre jugement et notre mental. Les difficultés sont inévitables, et personne n’a jamais le pouvoir de tout contrôler, ni ne peut prétendre maîtriser sa vie ou son environnement.
Nul ne peut davantage affirmer être capable de tout réussir. Le croire est d’ailleurs le plus sûr chemin vers la déprime, l’anxiété et le stress, tant la barre est haute et la chute potentiellement ravageuse pour l’ego ou la confiance en soi.
Pour vaincre nos faiblesses, il faut commencer par les reconnaître et les accepter. Sans bien sûr sous-estimer nos forces… C’est là qu’intervient la différence fondamentale entre un optimiste et un pessimiste.
L’optimiste considère qu’il n’y aura jamais assez de problèmes par rapport aux innombrables solutions qu’il se sent capable d’imaginer. Il voit le bonheur comme un état résultant de son travail et de ses efforts, renforçant sa confiance en lui.
Le second le juge temporaire, l’attribue au hasard, mais se convainc de sa propre responsabilité quand les choses vont mal, amplifiant ses doutes. Le bonheur est sous contrôle, le malheur nous échappe.
La mémoire de l’optimiste excelle à éliminer les mauvais souvenirs de son disque dur, tandis que celle du pessimiste les place en pôle position dans son moteur de recherche. Le premier croit au pouvoir de l’action, le second à celui de la perfection qu’il n’atteindra jamais. L’un lit en premier les mauvaises nouvelles dans un journal. L’autre le parcourt à la recherche des rares informations heureuses. Tout dépend de la représentation que l’un et l’autre se font de leur existence et des mots qu’ils emploient quand ils évoquent tel ou tel aspect de leur vie ou de leur personnalité.
Alors, faut-il abandonner nos rêves ? Bien sûr que non, quitte à en changer la nature ou à en redimensionner la taille s’ils nécessitent des ressources sur lesquelles nous n’aurons jamais prise. Restons néanmoins ambitieux, car un grand rêve réalisé à moitié nous comblera bien mieux qu’un petit rêve pleinement accompli. Que cela ne nous empêche pas de multiplier également les petites victoires plutôt que de renoncer purement et simplement aux envies ou aux projets qui nous dépassent. Chaque succès est bon pour le moral.
Jamais le monde n’a offert autant de possibilités d’échange et de partage. Où que l’on tourne le regard, des innovations et des opportunités ne cessent d’apparaître.
Le meilleur reste à venir et il nous tend les bras. »
Conclusion :
« Nous vivons une période de transition aussi inédite qu’excitante, parce que d’une ampleur et d’une rapidité jamais observées dans l’histoire du monde.
Il est urgent d’affronter la vérité, d’affirmer qu’il existe bel et bien aujourd’hui deux France qu’il nous faut réconcilier au plus vite et de restaurer la volonté de réussir ensemble à partir de notre héritage commun.
Les « in » ne peuvent plus se désintéresser des « out » qui sont largués et ne contrôlent rien, ni les « out » mépriser ou jalouser les « in », accusés de tout avoir et de refuser le partage.
À l’heure où d’innombrables paramètres de notre identité nationale sont remis en cause par la mutation permanente d’un monde devenu village, et alors que les mythes s’effondrent les uns après les autres, il est indispensable de forger une nouvelle fierté française. Car nul ne peut être aimé s’il ne s’aime pas lui-même.
De recréer du lien direct entre nous, sans passer par l’Etat ou les institutions qui ne cessent de nous décevoir.
Le psychiatre Christophe André aime rappeler qu’une corde est composée d’innombrables petits brins, individuellement incapables de soulever quoi que ce soit. Mais qui, une fois tissés ensemble, peuvent soulever des montagnes.
Nous sommes tous de petits brins au pouvoir immense si nous avançons enfin ensemble dans la même direction. »
« Tout va mal… je vais bien ! Comment vivre heureux dans un monde de merde » par Philippe Bloch, illustré par David Petraz, Ventana Editions.
PS : Plusieurs événements optimistes sont programmés à Fréjus (dîner des Optimistes le 30 octobre), La Rochelle (dîner des Optimistes le 5 novembre), Lyon (La Nuit de l’Entreprise Positive le 5 novembre), Paris (formation « Drôlement créatif » les 12-13 novembre), Bordeaux (dîner des Optimistes le 26 novembre)…
Ces manifestations sont ouvertes à tous.
Information et inscription : fr.optimistan.org/?p=4821
PPS : Soutenez notre association : adhérez à Ligue des Optimistes de France (cliquez ici pour voir comment faire)
Je dis que quelqu’un d’optimiste ne regarde pas en premier le journal ou les infos, parce que, justement, c’est mauvaises nouvelles sur mauvaises nouvelles et ce n’est pas bon de « mémoriser », de « visualiser » ces nouvelles. On se doute qu’il y a ces nouvelles, ce n’est que la continuité de ce qu’il y a eu hier et un avant goût de demain.
Et l’optimiste se réjouit d’un petit rien, des petits bonheurs qui se présentent tous les jours, il les voit, alors que le pessimiste n’y fait pas attention.
On sait qu’il y a division, je pense que c’est tout à chacun de réaliser ce qui doit être fait à son niveau et les gens optimistes peuvent réaliser plus facilement ce qu’ils peuvent faire pour les uns et pour les autres que les pessimistes, qui, eux, se recroquevillant sur leurs propres problèmes ne peuvent le faire.
C’est tout un travail que chacun doit faire à son propre niveau, on ne peut donner des conseils à un pessimiste s’il ne veut pas Entendre.
Et je dis qu’il faut se dire que l’on peut réussir, que ce soit n’importe quoi, il suffit de s’en donner la peine, de le vouloir intensément et cela pour tout.
Donner sa confiance le plus souvent, je dis non parce qu’il faut écouter « la petite voix » qui nous dit « attention » ! bien souvent on se lance malgré cette petite voix, malgré cette intuition qui nous dit « stop ». C’est un peu le problème des optimistes qui sont un peu bisounours, tout le monde il est gentil !
Pour le reste je suis OK 😉
Bonjour,
Je suis de nature optimiste et je crois en la loi d’attraction, cependant, parfois a un moment de la vie, (58 ans) lorsque on se retrouve sans rien, maison vendue, avec des dettes importantes qu’il nous faudra 7 ou 8 ans à résorber, il est compliqué de rester optimiste. certes j’ai des atouts : bons revenus, compagne aimante, enfants élevés, bon environnement familial, amis. Mais c’est dur de repartir a zéro a un moment ou on croyait être arriver et ou on aspire a la sérénité et un peu de temps libre après 40 années de travail. se serrer la ceinture, avec les angoisses les doutes, la peur du lendemain, l’image par rapport aux enfants. Dur dur d’être optimiste. On a le sentiment que le « train est passé » et qu’on l’a manqué
bonsoir,
D’accord pour la charte sauf pour le point 2 qu’il est essentiel de préciser sous peine d’être contre-productif : la confiance sans condition,non, la confiance perspicace, oui – il est essentiel de rester lucide sou peine de faire le jeu des fanatiques et profiteurs de tous poils –
Amitiés à tous,
Bonjour,
Je suis heureux de faire partie des « Eternels optimistes » membres à vie de l’association et je me réjouis de lire les différents articles de la ligue des Optimistes qui amènent du baume au coeur.
Coach en développement personnel et Formateur en Communication, Créativité et Management, la lecture de ces articles nourrissent positivement les formations et les coachings que je réalise régulièrement. Cela me permet de reprendre ici ou là des citations ou des métaphores très utiles pour qui veut reprendre confiance en soi.
Un grand merci pour ce grand travail qui permet et de relativiser et de mettre en avant les trains qui arrivent à l’heure. Bonnes fêtes de fin d’année à tous !
Paul Siboun