À rebours de nos perceptions, le professeur Steven Pinker, professeur de psychologie à Harvard, démontre, statistiques à l’appui, que nous vivons la période la plus pacifique de l’histoire. Interview.
« Croyez-le ou non – et je sais que la plupart des personnes ne le croient pas -, la violence a décliné sur de longues périodes, et aujourd’hui nous sommes sans doute en train de vivre l’ère la plus pacifique dans toute l’histoire de notre espèce. »
Paru en 2011 dans les pays anglo-saxons, The Better Angels of Our Nature a fait l’effet d’un choc, prenant à contre-courant le pessimisme de l’époque. Le Canadien Steven Pinker, célèbre professeur de psychologie à Harvard, y prouvait que la violence n’a cessé de baisser depuis la préhistoire et les temps bibliques.
Pour sa démonstration, ce scientifique a cumulé une impressionnante série de statistiques sur les génocides, les guerres civiles, les lynchages, les homicides, les violences domestiques ou les maltraitances animales. Disciple de Thomas Hobbes et de Norbert Elias, Pinker ne pense pas que l’homme s’est biologiquement amélioré, mais que des « forces » historiques l’ont poussé à se canaliser (État-Léviathan monopolisant la violence légitime, développement du commerce, féminisation de la société, mondialisation et essor de la raison née des Lumières). Mais, revers de la médaille, plus cette violence diminue et devient une rareté, moins nous sommes tolérants face à elle, nous persuadant que nous vivons des temps barbares…
Encensé par Bill Gates et Mark Zuckerberg, The Better Angels of Our Nature a, en revanche, été critiqué à gauche pour avoir octroyé un trop beau rôle au capitalisme, mais aussi pour avoir souligné que les idéologies ont été une cause bien plus meurtrière que la lutte pour les ressources. Étrangement, ce best-seller a été traduit en 16 langues, mais pas en français, et Pinker nous confie « ne plus se souvenir de la dernière fois » qu’il a octroyé une interview à un média français. Alors que l’actualité semble plus sanglante que jamais, il était donc grand temps de donner la parole à celui que le Time, dès 2004, avait désigné comme l’une des personnes les plus influentes de la planète.
Le Point : Pourquoi est-ce si dur de croire, en dépit de toutes les statistiques étalées dans votre livre, que nous vivons la période la plus pacifique de l’histoire ?
Steven Pinker : Les journalistes et, plus généralement, les lecteurs, sont vulnérables à une idée fausse : « Si je l’ai lu ce matin dans la presse, c’est que c’est une tendance historique. » Ils ne vont pas chercher dans les archives pour savoir si ces événements ont eu lieu à une plus grande fréquence dans le passé. Dans mon livre, j’ai inscrit les statistiques de la violence dans le temps et montré que, dans toutes les catégories – guerres, génocides, homicides, viols, torture, peine de mort, violences contre les femmes et les enfants -, ces chiffres sont plus bas aujourd’hui qu’ils ne l’étaient par le passé.
Les médias sont-ils coupables ? Devrions-nous nous concentrer moins sur les crimes ou les attaques terroristes ?
Les médias, bien sûr, doivent être remerciés pour avoir augmenté notre sensibilité aux souffrances dans le monde. Mais beaucoup de journalistes ont de mauvaises habitudes. Ils oublient l’Histoire, en ne rappelant pas quel était l’état du terrorisme et des guerres civiles dans les années 70. Ils n’ont pas l’esprit quantitatif. Ils couvrent l’explosion d’une bombe un matin, mais ignorent les grandes forces qui se déploient sur des années. Et, ce faisant, ils se retrouvent exploités par des entrepreneurs de la violence comme les terroristes ou les tueurs de masse, qui savent qu’ils deviendront instantanément célèbres en tuant des gens innocents.
Malgré deux guerres mondiales (80 millions de victimes) et de plusieurs génocides, le XXe siècle ne serait même pas le siècle le plus violent de l’Histoire. Cela nécessite une explication…
La vérité, c’est qu’on ne sait pas quel siècle a été le pire, parce qu’on ne possède pas la même qualité de données entre aujourd’hui et les anciens temps. Mais nous savons qu’il y a eu des événements qui ont décimé une proportion comparable de la population que lors des deux guerres mondiales : chute de Rome, invasions de Gengis Khan et Tamerlan, commerce des esclaves, chute de différentes dynasties chinoises…
La momie Ötzi ou l’homme préhistorique de Kennewick auraient été victimes d’agressions. Est-ce la preuve que Jean-Jacques Rousseau faisait fausse route avec son bon sauvage ?
Ce ne sont que deux exemples, bien sûr. Mais les données archéologiques ainsi que les études des ethnographes sur les chasseurs-cueilleurs montrent que Rousseau s’est bien trompé sur la vie avant la civilisation. Les taux de mortalité par pillages ou querelles sont bien plus élevés dans ces sociétés tribales que dans nos sociétés modernes.
Pour un penseur conservateur comme Edmund Burke, l’homme sera toujours égoïste, violent et agira à court terme. Mais vous semblez croire en un progrès moral de notre humanité. Devenons-nous vraiment plus intelligents et plus pacifiques ?
Burke pensait que la nature humaine était égoïste, mais il croyait que les institutions et les normes pouvaient nous permettre de vivre en harmonie – ce pourquoi il était conservateur, en estimant que les institutions ne devaient pas être jetées par-dessus bord. En tant que scientifique, je ne crois pas que nous évoluons biologiquement pour devenir plus intelligents et doux – nos enfants sont toujours des sauvages, non ?-, mais que nos institutions et normes (comme le gouvernement démocratique, la loi internationale et les droits de l’homme) sont devenues plus effectives.
Mais les nazis n’ont-ils pas prouvé que les civilisations issues des Lumières pouvaient aussi devenir barbares en très peu de temps ?
Non, ils ont prouvé qu’une civilisation pouvait redevenir barbare très vite. L’Allemagne nazie avait un grand nombre de facteurs toxiques qui, combinés, ont rendu la Shoah possible : une longue histoire d’antisémitisme, un militarisme romantique et un racisme issu du XIXe siècle, une brève expérience de la démocratie, une vénération de l’autorité à l’image de Bismarck, un contexte de famine, d’hyperinflation et de violences de rue, la personnalité et l’idéologie d’Adolf Hitler et, enfin, une succession de baraka politique et militaire pour Hitler.
Quid des armes de destruction massive capables d’éradiquer l’humanité entière ?
De la révolution militaire du XVIe siècle jusqu’en 1950, les guerres sont devenues plus mortelles du fait de « progrès » en termes d’organisation militaire et d’armement. Mais cela s’est, depuis, inversé : les guerres sont moins destructrices. Bien sûr, le potentiel de destruction est plus important, ce qui signifie qu’il est impératif de contrôler et, je l’espère, d’abolir les armes nucléaires.
Le commerce et la globalisation sont pour vous des forces historiques qui nous poussent à moins de violence. Pourquoi ?
Cette idée de « doux commerce » remonte aux Lumières, avec Montesquieu et Kant. Ils ont noté que, si les échanges marchands deviennent plus faciles, cela coûte, d’une part, moins cher d’acheter des biens que de les voler et, d’autre part, les autres personnes vous deviennent plus précieuses vivantes que mortes. Depuis, les chiffres leur ont donné raison. En moyenne, les nations avec une économie ouverte et un important commerce international sont moins susceptibles de s’engager dans des conflits.
Des critiques, à gauche, vous ont reproché de ne pas mentionner les inégalités économiques. Le capitalisme moderne ou le chômage ne sont-ils pas violents ?
Si vous utilisez le mot « violence » comme une métaphore pour tout ce que vous n’aimez pas (« la pollution est une forme de violence », « l’obésité, c’est violent »…), vous ne pouvez pas discuter de manière intelligente. Le chômage est une mauvaise chose, mais on ne peut pas mettre ça sur le même plan qu’un esclave africain dans une plantation de coton ou un juif à Auschwitz. Le capitalisme moderne a certes ses problèmes, mais comparé à quoi ? Je pense que le Canada est moins violent que l’Union soviétique sous Staline, que l’Allemagne de l’Ouest était un meilleur endroit pour vivre que la RDA, et que la Corée du Sud est plus humaine que la Corée du Nord. Si cela me vaut d’être taxé de « suppôt du capitalisme », alors c’est que mes détracteurs sont des idiots !
À l’image de la Révolution française, du fascisme ou de Mao, les éruptions de violence les plus dévastatrices n’auraient pas été causées par des ressources, mais par l’idéologie. Comment expliquer que les croyances collectives soient si mortifères ?
Si vous avez la vision d’une utopie qui sera bonne pour l’humanité à l’infini, qu’êtes-vous prêt à faire pour que cette vision devienne réalité ? Si certaines personnes s’opposent à cette vision d’un bonheur éternel, quelle punition méritent-elles ? Faites les comptes… Comme on le disait en Union soviétique, vous ne pouvez pas faire d’omelettes sans casser des œufs. Mais ils oubliaient que les humains ne sont pas des ingrédients et qu’aucune omelette n’est jamais sortie de toute cette casse.
Pour un athée militant comme Christopher Hitchens, les religions sont une autre cause majeure de violence dans l’histoire. Êtes-vous d’accord ?
La religion est responsable d’une grande proportion de la violence – probablement autour de 10 % des morts si on recense les pires guerres et génocides. Les religions fournissent une façon arbitraire de séparer les personnes entre bien et mal. Elles peuvent donner la force à des gens de combattre sans tenir compte des coûts et des compromis. Et la croyance dans une âme immortelle dévalue la vie sur Terre. Ce qui signifie que, tuer quelqu’un, c’est simplement l’envoyer au niveau suivant de son existence. Et ce qui permet aussi de recruter les kamikazes. Mais, d’un autre côté, les institutions religieuses peuvent parfois jouer un rôle pacificateur, en encourageant le contrôle de soi, la coopération et les valeurs familiales. Cependant, Gandhi et Martin Luther King ont connu le succès non pas en tant que fondamentalistes hindou ou protestant, mais parce qu’ils étaient des humanistes éclectiques, combinant les idées et les tactiques de plusieurs sources. Gandhi a absorbé non seulement l’hindouisme, mais aussi la non-violence du jaïnisme et l’idéal britannique de la démocratie libérale. King, lui, a adopté la rhétorique des prêcheurs afro-américains et la valorisation de la souffrance chrétienne, mais s’est aussi référé aux humanistes et aux penseurs des Lumières.
Depuis Norbert Elias, on sait que le « processus de civilisation » peut s’inverser. Par exemple, dans les années 60-70, les taux d’homicides, d’agressions ou de vols ont à nouveau augmenté aux États-Unis. Comment expliquer cette poussée de violence dans une époque estampillée « peace and love » ?
Le « peace and love » s’est peut-être appliqué aux guerres à l’étranger, mais pas dans les comportements au quotidien, où les slogans comme « Fais ton propre truc » ou « Si ça te semble bon, fais-le » ont remplacé les normes familiales, de la propriété ou du contrôle de soi. Quand les baby-boomers sont devenus de jeunes adultes, ils ont arrêté d’élever leurs enfants dans les banlieues tranquilles, préférant boire ou se droguer. À la même époque, la violence révolutionnaire a été romantisée et l’application de la loi a diminué. Les crimes étant attribués à la pauvreté et au racisme, moins de personnes violentes ont été retirées des rues pour être emprisonnées. Mais cette hausse de la violence a été stoppée au début des années 90 et les taux d’homicides n’ont cessé de décliner depuis.
Depuis la fin de la guerre froide en 1989, les médias et les experts géopolitiques nous décrivent un monde plus chaotique et dangereux, entre guerres civiles et attaques terroristes. Mais, pour vous, il s’agit au contraire d’une « nouvelle paix »…
Ces « experts » ne regardent pas les chiffres ! Les années de guerre froide ont connu des guerres horribles, comme la Corée, le Vietnam et le conflit entre Iran et Irak, mais aussi des guerres civiles désastreuses comme en Chine, la partition entre l’Inde et le Pakistan ou la guerre d’indépendance du Bangladesh – ce qui a débouché sur des millions de morts. Depuis la fin de la guerre froide, les guerres entre nations sont devenues rares (la dernière étant l’invasion de l’Irak en 2003), les guerres civiles ont chuté de 25 en 1991 à 4 en 2010. Le taux des victimes de guerre a plongé de 22 pour 100.000 en 1950 à 5 en 1984 et 0,2 en 2005.
En juin, dans la même semaine, 49 personnes ont été abattues à Orlando, un couple de policiers a été assassiné en France par un djihadiste et une députée britannique tuée dans la rue… Ce mois-ci, c’est au moins 84 personnes qui sont tuées à Nice par un camion. Cinq ans après sa publication, votre livre ne pèche-t-il pas par optimisme ?
Vous me demandez si les tendances historiques qui s’étendent sur des décennies, siècles ou millénaires ont été inversées en une semaine ? C’est comme de dire « j’ai dû mettre un pull ce matin, ce qui signifie que le réchauffement climatique est un canular » ! Cependant, il est vrai que le nombre de guerres civiles a connu un rebond ces cinq dernières années, passant de 4 à 11, et que le taux des victimes de guerre a augmenté de même (de 0,2 à 1,4 pour 100.000). Mais ces chiffres sont toujours très loin des années de la guerre froide, sans même parler de la Seconde Guerre mondiale, où on était à 300 pour 100.000. Par ailleurs, les autres mesures de la violence ont, elles, continué à décliner : homicides, violences contre les femmes, criminalisation de l’homosexualité…
Pour vous, l’Histoire a démontré que la « majorité des groupes terroristes échoue, et tous finissent par disparaître ». Mais vous avez écrit ça avant Daech…
95 % des groupes terroristes ne réussissent dans aucun de leurs objectifs stratégiques. Bien sûr, ils remportent des « batailles médiatiques », car n’importe quel loser pathétique peut acheter une arme ou fabriquer une bombe et tuer des innocents pour attirer l’attention des médias. Mais je parle de vrais objectifs stratégiques, comme renverser un gouvernement ou diviser un pays. Vous avez sans doute remarqué qu’il n’y a pas d’État souverain au Québec, au Pays basque, au Kurdistan, en Palestine ou dans l’Eelam tamoul. L’Irlande du Nord fait toujours partie du Royaume-Uni, et le Cachemire de l’Inde… Il est vrai que Daech a gagné des territoires. Mais il est bien trop tôt pour conclure à une victoire, parce qu’ils sont assiégés et que leur califat ne durera sans doute pas longtemps.
Pourquoi perdons-nous si facilement la raison face au terrorisme ? Vous citez le psychologue Gerd Gigerenzer, qui estime que, dans l’année qui a suivi le 11 septembre 2001, 1.500 Américains sont morts dans des accidents de voiture en voulant éviter de prendre l’avion…
Les psychologues cognitifs comme le Prix Nobel Daniel Kahneman ont montré que les gens n’évaluent pas le risque en consultant les statistiques, mais en fonction de leurs souvenirs d’événements saisissants. Ils ont appelé cela le « biais de disponibilité ». Une attaque de requin ou un crash d’avion s’emparent de notre attention, restent dans nos souvenirs, et nous trompent en nous faisant croire que ces dangers sont susceptibles de nous tuer. Mais le nombre bien supérieur d’accidents de voiture, de personnes tombant de leur échelle ou d’erreurs médicales ne fait pas la une des journaux, et nous ne nous soucions pas de ces risques autant que nous le devrions.
Un cinquième de la population mondiale est musulman et un quart des pays a une majorité musulmane, mais en 2008, par exemple, plus de la moitié des conflits armés impliquaient des États ou des insurrections musulmanes. Cela signifie-t-il que les musulmans ont un problème avec la violence ?
Les chiffres sont même plus élevés aujourd’hui : près des trois quarts des guerres actuelles impliquent des forces djihadistes. Presque tous les attentats-suicides (qui sont les plus meurtriers) sont le fait d’extrémistes musulmans. La plupart des pays à majorité musulmane ne sont pas démocratiques et beaucoup ont des pratiques barbares légales comme la peine de mort pour les homosexuels, ou la lapidation pour l’expression de points de vue libéraux. Bien sûr, cela ne veut pas dire que les musulmans ont un problème avec la violence. Dans ces pays, les taux de crimes entre individus sont généralement bas, et la plupart des musulmans sont opposés au terrorisme ou à la guerre. Mais il est vrai que l’islam, aujourd’hui, se prolonge trop facilement en une idéologie qui justifie la violence, comme ont pu le faire communisme et fascisme.
Pourquoi, en dépit des bonnes nouvelles sur le front de la violence, continuons-nous à être nostalgiques d’un passé fantasmé ?
Je crois que les gens souffrent d’analphabétisme numérique. La majorité des personnes confondent par exemple les nombres avec les proportions ou font des généralisations à partir d’un seul échantillon. Mais les gens sont aussi anhistoriques, oubliant tout d’événements pourtant récents. Enfin, nous sommes des moralisateurs compétitifs, toujours prêts à montrer que nous nous soucions plus des événements tragiques que nos rivaux !
Pourquoi The Better Angels of Our Nature n’est toujours pas traduit en français ?
Peut-être est-ce dû à un pessimisme national – un sondage récent demandait à des personnes de 17 nationalités différentes si le monde devenait meilleur, et le pays le plus pessimiste était la France, avec 3 % de réponses positives ! Ironiquement, c’est la France qui a offert au monde l’idéal des Lumières, qui veut que l’humanisme fasse de cette planète un endroit meilleur. Sans doute est-il passé de mode chez vous…
Votre prochain livre s’intitulera Le Nouvel âge des Lumières. En France, beaucoup de penseurs sont au contraire persuadés que l’on est plus proche d’un nouveau Moyen Âge…
Si les intellectuels français pensent ça, c’est qu’ils devraient passer moins de temps à cliquer sur les gros titres des sites d’actualité et passer plus de temps à étudier l’Histoire. Ils devraient aussi s’intéresser à l’état global du monde. Les niveaux de démocratie n’ont jamais été si hauts. La pauvreté globale n’a jamais été si basse. Les gens vivent plus longtemps. La mortalité infantile est en chute libre. Plus d’enfants vont à l’école – surtout les filles. Les maladies sont éradiquées. Cela n’est pas de l’optimisme, c’est la réalité !
N’êtes-vous pas un nouveau Pangloss, bien trop optimiste pour un monde profondément tragique ?
J’exprime simplement un fait : les statistiques de la violence n’ont cessé de baisser. Je ne suis pas un optimiste, mais simplement un scientifique. Et bien sûr que la vie est tragique. Nous allons mourir. Nous allons nous disputer avec des êtres aimés. Beaucoup de nos espoirs et rêves vont échouer. Mais il y a quand même une grande différence avec le fait d’être consumé sur un bûcher, d’être violé par des soldats ou d’être envoyé au goulag ou à Auschwitz.
N’êtes-vous pas effrayé qu’une bombe nucléaire, explosant demain matin, détruise tout votre travail sur le déclin de la violence ?
S’il y a une bombe nucléaire, mon travail sera le cadet de mes soucis.
Propos recueillis par Thomas Mahler – Source : Le Point, 22 juillet 2016.
Prochains Événements Optimistes :
Dîner des Optimistes à Tours 30 septembre
« Le bien-être dans le collectif : rassembler des individus pour échanger et collaborer de telle manière à trouver un avantage supérieur tant individuel que collectif à ce qui aurait été obtenu si chacun avait agi isolément »
– Monique Pierson (auteure) : « Bien être dans le collectif… Collectif dans le bien être : ce que la vie m’a appris »
– Amélie Paul (Formatrice Bien Naître) : « Être bien avec Toi : récit de voyage intérieur à l’écoute de la vie du couple et de la famille »
– Elisabeth Grimaud (Ingénieure d’études en psychologie) : « Beau Bien Bon … 3 mots pour vivre heureux ensemble »
– Nicoletta Savova (Coach, Hypnothérapeute Ecole de la Pensée Positive) : « Devenir acteur et co-créateur d’une conscience collective positive »
– Louise Gentilhomme (Coach, Facilitatrice, Créatrice de liens avec soi et les autres) : « Notre corps : une intelligence collective… Partons à la découverte »
Nous vous invitons à passer un agréable moment en compagnie d’autres optimistes, faire de nouvelles rencontres positives, enrichir votre esprit en participant à des débats positifs et repartir gonflé à bloc…
– Date : vendredi 30 septembre 2016 à 19 heures
– Lieu : restaurant EASY’BIO, 15 rue Arthur Rimbaud à Tours
– Participation : 25€ : apéritif, entrée, plat, dessert, café et animations positives
– Inscription obligatoire dès que possible par mail à louise.gentilhomme@gmail.com (nombre de places limité)
– Rédigez votre chèque de 25 € à l’ordre de EASY’BIO et envoyez-le chez Louise Gentilhomme, 36 allée Jean-Baptiste Carpeaux, 37170 Chambray lès Tours. Votre inscription ne sera prise en compte qu’à réception de ce règlement (ne pas envoyer de chèque directement au restaurant, merci)
https://www.facebook.com/Dîner-des-optimistes-de-Tours-811779288912531/
Dîner des Optimistes à Aix en Provence le 7 octobre
« Cheminer vers l’optimisme avec sagesse » : c’est le programme que Inesens vous propose pour aborder l’automne.
Pierre Bigazzi, philosophe et enseignant, est l’invité de cette édition. Du chemin de Compostelle aux voyages initiatiques sur les cinq continents, à sa rencontre avec des maîtres de sagesse comme le Dalaï Lama en passant par les écoles où il enseigne la philosophie managériale, Pierre a accumulé des trésors de sagesse dont il nous livrera les clés.
Rendez-vous le vendredi 7 octobre 2016 à 19 heures
à l’Auberge Bourrély, rue René Cassin, 13480 Cabriès
Participation : 36 € par personne : cocktail dinatoire, boissons et café inclus.
Nombre de places limité.
Pour s’inscrire : http://www.lepotcommun.fr/billet/0443xfmx
En savoir plus sur notre invité : http://pierrebigazzi.com/
Spectacle « Professeure Tournefolle »
À partir du 12 octobre, au BO THÉÂTRE, à Paris, Dorothée de SILGUY va donner un « cours de bonheur » sous forme d’un One Woman Shoot de Bonheur : « Professeure Tournefolle ».
LE PITCH : Stop ! Ça suffit ! Trop c’est trop ! Elle est maintenant déterminée à les pulvériser. Un par un s’il le faut.
QUI ? Les dépressifs de France, les burn-outés de l’hexagone et les suceurs de psychotropes.
COMMENT ? Avec un trèfle à quatre feuilles et un gourdin rose.
Professeure Tournefolle est mandatée par le ministère de l’éducation, lui-même mandaté par le ministère de la santé pour enrayer la croissance constante des dépressifs de ce pays, dès la classe de terminale. Cette épidémie de dépressions commence à coûter très cher à la réputation de l’hexagone et la sécurité sociale ! Elle est réellement une véritable bombe à retardement économique et sociale.
Aujourd’hui, professeur Tournefolle donne son premier cours de Bonheur.
Tous les mercredis du 12 octobre au 28 décembre au Théâtre BO, 19 Bd St Martin, Paris
PS : Soutenez notre mouvement en adhérant à Ligue des Optimistes de France (cliquez ici pour voir comment faire)
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