(Nota : le programme des prochains événements optimistes est détaillé sous cet article et ici.)
Avec « Le Triomphe des Lumières », Steven Pinker défend la raison, la science et le libéralisme. Rencontre avec un esprit qui fait du bien. Par Thomas Mahler et Laetitia Strauch-Bonart
Dans le bâtiment de style géorgien du New College of the Humanities, université londonienne en plein Bloomsbury, une centaine d’étudiants trépignent. Chevelure abondante d’ex-rock star des années 1970, Steven Pinker arrive. Après un préambule expliquant que la raison, la science et l’humanisme ont, plus que tout autre projet intellectuel, réduit les souffrances de l’humanité, place aux graphes et aux chiffres. L’espérance de vie mondiale était de 30 ans en 1760 ? Elle s’élève à 71 ans aujourd’hui. Alors que l’extrême pauvreté touchait 90 % de la population mondiale en 1820, ce taux est passé sous la barre des 10 %. Deux tiers des habitants de la planète vivent dans des pays plus démocratiques qu’autocratiques. « Quand j’étais à la fac, la moitié de l’Europe était derrière le rideau de fer, et l’Espagne un pays fasciste. Et quand je dis fasciste, ce n’est pas pour qualifier quelqu’un que je n’aime pas », rappelle l’orateur à la jeune génération. Défendre le progrès : est-ce donc désormais ça, être « controversé » ?
Psychologue cognitiviste et professeur à Harvard, le Canadien Steven Pinker publie le 7 novembre en France « Le triomphe des Lumières » (Les Arènes). Avant même sa sortie événement aux États-Unis en février, Bill Gates l’avait désigné comme son « nouveau livre préféré de tous les temps ». Le précédent ? « La part d’ange en nous », du même Pinker. Avec sa capacité à rendre limpides les dernières découvertes des sciences cognitives comme les grandes évolutions historiques, l’universitaire est aujourd’hui l’un des intellectuels les plus influents de la planète, le pendant optimiste d’un Yuval Noah Harari.
Dans le magistral « La part d’ange en nous » (2011), un de ces rares livres qui peuvent changer votre vision du monde, il démontrait que la violence n’a cessé de baisser depuis la préhistoire. Sous l’effet de forces à long terme – les Etats monopolisant la violence, le commerce, la mondialisation, la « féminisation » et l’essor de la raison -, nous vivons aujourd’hui l’ère la plus pacifique de notre histoire.
Avec « Le triomphe des Lumières », tout aussi étourdissant en statistiques et analyses convaincantes, Pinker étend ce travail à l’ensemble des secteurs, de la santé à la démocratie en passant par le savoir, l’économie ou le bonheur. Contestant l’idée si répandue, et si dépeinte par les médias, que le monde est gangrené par les catastrophes, l’ouvrage rappelle que les idéaux des Lumières ont apporté des bénéfices aussi concrets que spectaculaires. Mais c’est aussi une charge contre le « pessimisme culturel » de nombre d’intellectuels qui font passer leur ressentiment avant les faits.
À gauche, Pinker fustige les soi-disant progressistes qui n’aiment guère le progrès, ont troqué la lutte des classes contre celle des groupes identitaires et refusent d’admettre que le libéralisme a bien plus fait pour l’humanité que les idées romantiques.
À droite, il s’en prend aux Cassandre civilisationnelles, incapables par exemple de voir que les valeurs des Lumières attirent une frange grandissante des populations des pays musulmans. Ce qui ne signifie pas que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ! Le populisme autoritaire, les armes nucléaires et, surtout, le réchauffement climatique sont des menaces sérieuses. Mais, plutôt que manier un discours eschatologique qui pousse à la panique comme au fatalisme, il vaudrait mieux, défend Pinker, envisager les émissions de CO2 comme un nouveau problème à résoudre, un de plus.
Tout frais Prix Nobel d’économie, Paul Romer aime à distinguer deux types d’optimismes. Il y a l’optimisme suffisant, celui de l’enfant qui attend ses cadeaux. Et puis il y a l’optimisme conditionnel, celui de l’enfant qui se dit qu’avec du bois et des clous, plus l’aide de quelques congénères, il peut construire une cabane dans un arbre. Steven Pinker se range clairement dans la seconde catégorie. En exclusivité pour Le Point, il nous explique pourquoi la raison, la science et l’humanisme sont nos plus précieux outils pour répondre aux défis du XXIe siècle et ne pas sacrifier les remarquables réussites de notre humanité.
– Le Point : Pourquoi, dans votre nouveau livre, prendre la défense de l’héritage des Lumières ? Est-il en si mauvais état ?
– Steven Pinker : Je voulais avant tout défendre la raison, la science et l’humanisme. Les Lumières sont un label parfait pour regrouper ces concepts, parce qu’une grande partie des philosophes des Lumières – pas tous, certes – les ont défendus. L’humanisme laïque, le cosmopolitisme, une société ouverte, le libéralisme classique – ces idées sont issues des Lumières. Le problème, c’est que nous ne savons plus apprécier les conditions qui ont nous ont permis d’avoir des vies plus prospères et de bénéficier d’inventions finalement très récentes : la nourriture à profusion qui fait que notre souci principal aujourd’hui en matière d’alimentation est l’obésité plutôt que la famine, l’absence de guerre internationale majeure depuis 1945, une sécurité personnelle sans précédent (surtout dans votre Europe, qui a bien sûr des taux de criminalité bien plus bas que les Etats-Unis), les antibiotiques… En 1924, le fils du président américain Calvin Coolidge est mort d’une ampoule qui s’est infectée alors qu’il jouait au tennis ! Tout ça, ce sont des cadeaux de la raison et de la science, qui ont considérablement amélioré le bien-être humain. Comme ils ne sont pas le fruit d’une idéologie politique, nous les prenons pour acquis. Je voulais faire une piqûre de rappel !
– Vous êtes, à ce titre, bien sévère avec les journalistes…
– Quand notre vision du monde est façonnée par le journalisme, cela crée une distorsion. Le journalisme se nourrit de crises et de désastres plutôt que de tendances longues et de statistiques. Il rencontre alors chez les lecteurs ce qu’on appelle le « biais de négativité » : la tendance psychologique à prêter plus d’attention au négatif qu’au positif. Cela donne l’impression que les choses sont toujours aussi mauvaises, voire pires. Aujourd’hui, pense-t-on, être un journaliste sérieux, c’est montrer ce qui ne va pas. Si vous écrivez un article positif, il est perçu comme de la propagande à la solde de l’establishment. Quel média parle des pays en paix, de la hausse de l’espérance de vie ou du déclin de la pauvreté globale ?
– Quand, en 2016, nous avions publié un long entretien avec vous sur le déclin de la violence, que vous analysiez dans « La part d’ange en nous » (Les Arènes), nous avions rencontré des réactions outrées. Pourquoi les gens se sentent-ils tellement offensés quand on leur annonce qu’ils vivent dans l’ère la plus pacifique de l’Histoire ?
– Ces réactions ne traduisent pas qu’un scepticisme envers les statistiques, mais une incapacité même à envisager la possibilité que la condition humaine puisse progresser. Il faut y ajouter aussi l’action des « entrepreneurs de la violence », les terroristes, qui exploitent les mécanismes journalistiques. Je rappelle d’ailleurs que le terrorisme, paradoxalement, est le signe que nos sociétés sont devenues plus sûres. Dans le passé lointain, tous les secteurs de la société possédaient une faction armée – familles aristocratiques, guildes, monastères, villes –, car tous s’attendaient constamment à des éruptions de violence. Aujourd’hui, l’Etat nous protège de la violence, ce qui crée une ouverture pour les terroristes à la recherche de notoriété : grâce aux médias, ils peuvent générer énormément de peur avec une violence relativement faible. Si vous voulez devenir célèbre, le moyen le plus efficace est de tuer des centaines de personnes. La perception par l’opinion du niveau de sûreté de la société peut donc être complètement déconnectée du niveau réel. En 2015, annus horribilis à cause des attentats de Paris ou de Copenhague, un Européen de l’Ouest avait 20 fois plus de risque d’être foudroyé, 100 fois plus de chances de mourir dans un accident de voiture et plus de 700 fois d’être empoisonné, brûlé, broyé ou asphyxié que de succomber du terrorisme.
– Vous développez la notion de « progressophobie ». Qui est « progressophobe » ?
– Un grand nombre d’intellectuels, de critiques, d’éditorialistes ou d’universitaires en sciences humaines détestent l’idée même de progrès. Ceux-là mêmes qui se désignent comme « progressistes » haïssent en réalité le progrès. Bien sûr, tous en profitent largement et aucun d’entre eux n’échangerait son ordinateur contre une plume d’oie ni ne serait prêt à passer au bloc opératoire sans anesthésie. Mais si vous montrez que la condition humaine s’est améliorée, on vous traite de naïf ou de suppôt de la Silicon Valley. Et si vous leur mettez sous le nez des données, ils vous expliquent que les statistiques ne sont qu’une nouvelle religion. Or le progrès n’est pas une utopie, c’est une réalité !
– Pour les contempteurs du progrès, le nazisme et le stalinisme sont l’une des conséquences de la modernité…
– Tout ce qui s’est passé depuis le XIXe siècle ne prend pas forcément sa source dans les Lumières – autrement, le terme n’aurait plus aucun sens. Le progrès, tel que je le définis, signifie que davantage de gens s’épanouissent et que moins d’entre eux souffrent. Ce n’était clairement pas l’un des objectifs des nazis ! Par ailleurs, les nazis croyaient dans une sorte d’utopie – un IIIe Reich qui devait durer mille ans –, mais ils étaient antilibéraux et voulaient le retour d’un âge d’or : celui d’une supposée pureté tribale et d’une vie païenne prémoderne. Dans le marxisme, c’est la classe qui prédomine sur l’individu. Et pour ces deux idéologies, la violence est considérée comme légitime. Ni les nazis ni les communistes n’étaient inspirés par des penseurs des Lumières comme Hume, Montesquieu ou Diderot ! La seule influence, peut-être, est celle de Rousseau.
– Vous rappelez un grand nombre de progrès dans votre livre. Quelles sont les évolutions les plus spectaculaires ?
– La hausse de l’espérance de vie dans les pays pauvres. Un Africain né aujourd’hui peut espérer vivre aussi longtemps qu’un Américain né dans les années 1950 et qu’un Européen né dans les années 1930. Cette moyenne aurait été bien plus importante s’il n’y avait eu l’épidémie du sida. Ensuite, l’extrême pauvreté est en voix d’éradication. En deux cents ans, la part de la population mondiale vivant dans l’extrême pauvreté est passée de 90 % à moins de 10 % aujourd’hui, la moitié de cette chute spectaculaire étant survenue ces derniers trente-cinq ans. La troisième évolution qui me réjouit le plus est l’alphabétisation. Avant le XVIIe siècle, la lecture et l’écriture étaient le privilège d’une petite élite d’Europe occidentale – moins de 8 % de la population. Aujourd’hui, 83 % de la population mondiale est alphabétisée et plus de 90 % des jeunes entre 15 et 24 ans.
– Nous sommes peut-être plus riches et vivons plus longtemps. Mais un conservateur vous dirait qu’une vie ne repose pas que sur des biens matériels, mais aussi sur des valeurs…
– Les valeurs morales se sont justement améliorées de façon spectaculaire ! Regardez les progrès réalisés dans l’égalité des femmes, le respect des minorités ethniques, la tolérance religieuse ou le déclin de la violence… Rien de plus éthique que d’éviter aux gens de se faire assassiner ou tuer dans le cadre d’une guerre. Aujourd’hui, les conflits armés se concentrent presque exclusivement dans une zone s’étendant du Nigeria au Pakistan, qui comptent moins d’un sixième de la population mondiale. Ces diverses tendances ont pris leur essor au moment des Lumières, mais ont été plus spectaculaires encore durant ces dernières décennies. Ensuite, il est facile de dénigrer la croissance économique comme une mesure matérialiste et superficielle, mais c’est un fait que la croissance s’accompagne d’un grand nombre de développements positifs. Il existe une corrélation entre le PIB par habitant et l’espérance de vie, la santé et l’alimentation, mais aussi la démocratie, la paix, la tolérance, le respect de l’environnement, l’éducation… Il y a des exceptions, bien sûr : les pays du Golfe ont réussi à devenir riches sans ces valeurs, même si nous ne savons pas ce qui se passera dans les années à venir.
– Mais vivre plus longtemps ne signifie pas que nos existences soient meilleures ni n’aient plus de sens…
– L’économiste Richard Easterlin a identifié en 1973 un paradoxe en constatant que les gens ne semblaient pas être plus heureux alors que leur pays s’enrichissait. Mais, depuis, nous avons des statistiques plus précises. En outre, il se fondait sur les Etats-Unis, souvent une exception parmi les pays occidentaux. Depuis, les données du Prix Nobel Angus Deaton, du World Values Survey et du World Happiness Report ou des économistes Betsey Stevenson et Justin Wolfers montrent qu’une hausse de revenus accroît certes davantage le bonheur des gens dans les pays pauvres que dans les pays riches, mais que l’effet est tout de même positif dans tous les cas ! Les pays riches sont ainsi en moyenne plus heureux que les pays pauvres, et, à l’intérieur d’un pays, les personnes riches sont plus heureuses que leurs concitoyens pauvres.
– Le vrai paradoxe – particulièrement en France – est que nous tendons à être optimistes pour nos propres vies, mais pessimistes pour notre pays. Comment l’expliquez-vous ?
– C’est un phénomène connu. « Mon propre quartier est sûr, mais le pays est dangereux », « moi, ça va, mais c’est dur pour les Français ». Les études montrent ainsi que 86 % des sondés dans le monde expliquent être « très heureux » ou « plutôt heureux », mais qu’ils sous-estiment de beaucoup le bonheur de leurs compatriotes. Je pense, encore une fois, que c’est parce que leur vision du monde est façonnée par les médias. Je ne veux pas surenchérir sur la critique des « médias mainstream », car ils sont souvent meilleurs que les médias alternatifs [rires]. Bien sûr, il faut que les journalistes montrent les souffrances et les injustices. Mais les êtres humains arrivent aussi, parfois, à résoudre leurs problèmes, et cela devrait aussi être décrit. En ne montrant pas les progrès humains, on renforce l’anxiété sociale et on nourrit des croyances dangereuses, comme l’idée que toutes nos institutions sont défaillantes et qu’il faut donc les renverser.
– Comment expliquez-vous que le biologiste Paul R. Ehrlich, qui annonçait dans les années 1960 que 4 milliards d’humains allaient mourir de faim, soit toujours écouté tel un prophète ?
– Paul R. Ehrlich s’est trompé sur tout, mais continue d’être sollicité par la presse. A nouveau, c’est l’effet du biais de négativité ! Par ailleurs, les standards épistémologiques du bon sens – mettre en valeur les personnes qui font des prédictions correctes et écarter celles qui se trompent – ne s’appliquent que rarement à l’intelligentsia. Malheureusement, les gens tendent à estimer les experts en fonction de leur propre engagement idéologique. Cela pousse ces experts à fournir à leur clientèle idéologique ce qu’elle a envie d’entendre. Or, parmi les professionnels qui font des prédictions, ceux qui sont les plus proches de la vérité tendent à être les moins idéologiques. N’étant pas prisonniers de leur public, ils peuvent entendre d’autres opinions et changer d’avis. Ils examinent des données diverses, par opposition à des mantras idéologiques supposés tout expliquer. Face à des preuves nouvelles, enfin, ils ne réagissent pas brutalement, ni par opposition absolue ni par volte-face soudaine.
– Comment ne pas prendre au sérieux la hausse concomitante de l’illibéralisme au plan international et la perte de foi, chez les jeunes Occidentaux, dans le système démocratique ?
– Je partage cette inquiétude. Mais le Polity Project par le Center for Systemic Peace montre qu’en 2015 le nombre de personnes vivant en démocratie atteint les deux tiers de la population mondiale – contre 1 % de la population au début du XIXe siècle. Même la Chine et la Russie, qui sont loin d’être des modèles de démocraties libérales, sont bien moins répressives que les régimes de Staline ou Mao. Par ailleurs, le World Values Survey montre que, dans le monde entier, les gens deviennent plus libéraux. Enfin, les problèmes globaux comme le réchauffement climatique, le terrorisme ou les réfugiés vont pousser même des isolationnistes comme Trump à plus de coopération internationale. Le monde est bien trop connecté par la technologie pour revenir un siècle en arrière.
– Ne sous-estimez-vous pas le niveau des inégalités dans les pays occidentaux ? Les gens ne se comparent pas à leurs ancêtres, mais à leurs voisins !
– Je ne suis pas tout à fait d’accord. Le bien-être absolu existe : ne pas avoir faim, ne pas vivre dehors, ne pas perdre ses enfants en bas âge. Mieux : pour ce qui est du bonheur individuel, la recherche sur le sujet montre que le bien-être absolu est plus important que le bien-être relatif. En 2011, plus de 95 % des foyers américains sous le seuil de pauvreté avaient l’électricité, l’eau courante, les toilettes, un réfrigérateur et un téléviseur en couleur. 60 % avaient un ordinateur.
– Pour finir, un mot sur vos critiques. Certains estiment que vous être le porte-parole des élites – vous enseignez à Harvard et Bill Gates est votre fan numéro un. D’autres vous qualifient de Pangloss moderne.
– C’est irrationnel : ces gens ne se réfèrent pas à un argument précis que j’aurais proféré, mais à ma personne. Un des premiers principes de la pensée critique est que les caractéristiques personnelles de quelqu’un n’ont pas d’impact sur ce qu’il dit. Mes arguments, surtout, ne confirment en rien cette thèse : je ne défends pas le bien-être de l’élite, au contraire, je montre le déclin de la pauvreté et des maladies, qui a profité aux plus pauvres, car les riches ont toujours bien vécu. Ensuite, regarder les faits passés et observer des améliorations n’est pas être panglossien, c’est simplement être exact. Si les choses empiraient, je le dirais aussi, la preuve avec le réchauffement climatique. Aujourd’hui, c’est comme s’il était moralement supérieur d’énoncer des choses fausses tant qu’elles sont négatives ! Mon livre n’est pas un plaidoyer pour l’optimisme, mais un plaidoyer pour les faits et l’Histoire.
Publié par Le Point le 1ernovembre 2018
LES PROCHAINS ÉVÉNEMENTS OPTIMISTES
Les Délégués et sympathisants de la Ligue des Optimistes de France organisent des nombreux événements auxquels ils vous invitent : animations, Dîners d’Optimistes et conférences. Réservez vos dates !
– Le jeudi 24 janvier en soirée, à La Rochelle, venez échanger à propos des livres qui vous font du bien, qui vous donnent la pêche :
Rendez-vous à 20h à la librairie Les Rebelles Ordinaires, 9 bis rue des trois fuseaux à La Rochelle.
Entrée gratuite, sur réservation au 05 46 44 79 64 ou par mail à : lesrebellesordinaires@gmail.com
Une bonne soirée de partage en perspective !
– Du 30 janvier au 9 février à Caen, Rennes, Limoges, etc, assistez à la conférence de Robert Savoie « On a tous quelque chose à libérer ! » ou comment accéder à la résilience par une voie insoupçonnée.
Conférencier, enseignant, auteur, coach, Robert Savoie est un homme de cœur qui accompagne les êtres humains pour les aider à découvrir leur plein potentiel dans toutes les sphères de leur vie.
En savoir plus et s’inscrire : http://ta-voie.com
– 4 février : Printemps de l’Optimisme, édition 2019
Cette année, le Printemps de l’Optimisme s’éclate et lance le « Festival des Énergies Positives« !
Faire rayonner l’optimisme en mettant à l’honneur les initiatives impactantes et les acteurs moteurs de notre société est l’un des objectifs majeurs du Printemps de l’Optimisme.
Dans cette logique, nous multiplions les événements optimistes et lançons le Festival des Énergies Positives :
de février à juin, une série d’événements rythmée par des keynotes, talks et masterclass, pour échanger avec nos intervenants. Des animations vitaminées viendront ponctuer ces rencontres.
Première étape : la journée de lancement le lundi 4 février 2019 de 10h à 17h au Trianon (80 boulevard Rochechouart 75018 Paris), ouverte à tous.
Au programme, des prises de parole motivantes et des ateliers pratiques pour :
✓ Nourrir les réflexions et insuffler l’optimisme au quotidien,
✓ Susciter des débats passionnants avec nos experts spécialistes des questions fondamentales liées au développement personnel et professionnel,
✓ Provoquer des rencontres inspirantes,
✓ Booster sa créativité avec des ateliers originaux,
✓ Développer son potentiel grâce aux conseils de nos coachs,
✓ Lâcher prise en profitant de séances de relaxation et de pauses bien-être.
Entrée gratuite sur inscription préalable
– Informations et programme : printempsdeloptimisme.com/edition-2019-le-festival-des-energies-positives/
– Inscription (gratuite) : weezevent.com/festival-des-energies-positives-by-le-printemps-de-l-optimisme
– 4 février à Paris : conférence exceptionnelle de Martin Seligman, fondateur de la Psychologie positive. En exclusivité en France, Positran et Le Printemps de l’Optimisme vous proposent, le lundi 4 février 2019 à 18h30 au Trianon (80 boulevard Rochechouart 75018 Paris), une conférence exceptionnelle de Martin Seligman, fondateur de la Psychologie positive (traduite en simultané en français).
Il se penchera sur l’histoire de sa vie et de sa discipline – la psychologie positive –, pour ensuite dessiner un avenir prometteur pour nous tous.
Cet échange inédit sera basé sur son dernier ouvrage « THE HOPE CIRCUIT » pour nous fournir les clés de la psychologie positive appliquée à la santé, l’éducation et le travail.
Vous retrouverez dans cette conférence tous les enseignements et les recommandations pratiques du fondateur de la Psychologie Positive, que vous pourrez utiliser dans toutes les sphères de votre vie, personnelle et professionnelle.
Réservation : https://www.letrianon.fr/fr/programme/martin-seligman
Nous vous offrons des réductions pour assister à la conférence de Martin Seligman :
Allez sur https://www.letrianon.fr/fr/programme/martin-seligman, descendez tout en bas de page et entrez l’un des codes suivants dans la case « Code promotionnel » :
– Pour un ticket individuel : POSITIVE2019-PO
– Pour un achat de groupe : NYE2019-PO
– Le mardi 5 février à Nancy : Dîner des Optimistes, avec Christine Perry, coach, médiateur en entreprise, formateur en relations humaines et cohésion d’équipe.
Christine Perry est une perpétuelle optimiste, tout en restant réaliste face au chemin de la vie. Sa passion est L’HUMAIN. Pour elle, choisir l’optimisme et la pensée positive facilite l’accès aux solutions et renforce la motivation. Elle partagera avec bienveillance des outils concrets pour nous permettre de développer notre propre optimisme.
Infos et inscriptions : https://www.weezevent.com/diner-des-optimistes-meurthe-et-moselle
– 6 février 2019 à Rennes : Temps fort Motivation et Anim’action !
Deux experts proposent une journée dédiée à 2 clés de performance : 1 atelier motivationnel le matin, 1 atelier animation l’après-midi et un débriefing de fin de journée. Au programme :
1) L’art de (se) motiver avec énergie et optimisme, avec Florence Duchamp : les ressorts de la motivation, trouver les codes sacrés de ses collaborateurs, le langage et le chemin de la motivation, mettre les équipes en configuration optimale de motivation et d’énergie positive avec la méthode Belbin.
2) L’Anim’Action avec Vincent Gaillard : animer c’est mettre en mouvement tout en jouant le rôle d’acting qu’on attend de vous. S’adapter, faire vibrer, convaincre en toutes circonstances ; affirmer une vraie présence, être à l’aise et mettre à l’aise : tels sont les défis auxquels vous êtes régulièrement confrontés et que vous serez invité à relever dans une formation ludique et originale.
Présentation : https://www.youtube.com/watch?v=4hfWDhkSMUI&t=72s
Réservation : https://www.viteinscrit.com/operation/894-6-fevrier-19
– Le vendredi 8 février 2019 à Bourg en Bresse : Dîner des Optimistes à 20h au restaurant Bollyfood (31 rue de la République), sur le thème de la Gratitude. Des animations pour faciliter les échanges entre optimistes sont prévues. Attention, nombre de place limité. Pour tout renseignement ou pré-inscription, contactez Gilles à optimistesbourgenbresse@gmail.com
– Le 19 février à Paris : Dîner des Optimistes dans un lieu emblématique en plein Paris, avec un parrain prestigieux.
Plus qu’un dîner, venez vivre une véritable expérience d’optimisme pratique, utile dans votre vie personnelle et professionnelle.
Information et réservation : https://www.weezevent.com/diner-des-optimistes-parisiens
– 28 février à Nantes : soirée optimiste à partir de 19h au restaurant l’Insula au 47 rue de la Tour d’Auvergne, 44200 Nantes. Au programme, deux interventions hautes en couleurs de Philbert Corbrejaud, conférencier et Avocat des Talents Latents® et Corinne Marchand, rigologue, suivies d’un cocktail pour échanger autour de l’optimisme.
Participation : 27€ par personne.
Réservation obligatoire via Weezevent : https://www.weezevent.com/soiree-des-optimistes.
Pour tout renseignement, contacter Christelle Gauvain Desmoulins : optimistesnantes@gmail.com
– Le 1er mars à Orléans : Dîner des Optimistes. Corinne Laborie et Catherine Pautigny vous proposent une soirée lectures optimistes en venant partager (ou simplement écouter) les romans qui vous ont fait du bien, vous ont boosté, ont modifié votre vie, vous ont amusé…
Informations et inscription : liguedesoptimistes.fr/evenement/diner-des-optimistes-dorleans-le-1-mars
– Le vendredi 15 mars à Nancy, nous organiserons un événement exceptionnel sur le thème « Optimisme et escalade » avec un intervenant surprenant qui vous donnera le vertige…
Restez connectés pour en savoir plus…
– Le 27 mars à Rennes : soirée sur le thème de l’éducation« N’éduquez plus, Coachez ! Clés pour une éducation positive et juste » avec 3 conférences à 19h30, suivies d’un débat. Des clés utiles pour les jeunes et tous ceux qui les accompagnent : bien choisir un parcours, développement personnel, techniques d’apprentissage, avec trois conférenciers talentueux :
– Abdel Chmarkh : ancien professeur de math, entrepreneur, il est le directeur-fondateur de PolyMATH, école de soutien et développement scolaire à Tours.
– Cyril Barbe : formateur certifié en Education Positive et en psychologie positive au travail.
– Vincent Delourmel : formateur et conférencier, expert APM et GERME sur la mémoire et l’efficacité intellectuelle.
Informations et inscription :https://www.viteinscrit.com/operation/947-n-eduquez-plus-coachez
Nos événements sont détaillés ici : https://www.liguedesoptimistes.fr/evenements/
Si vous aussi, vous souhaitez organiser un événement positif dans votre ville ou votre région, nous pouvons vous aider !
Contactez-nous à info@liguedesoptimistes.fr et faites-nous part de votre projet.
Nous vous enverrons gracieusement un guide pratique pour organiser, animer et réussir un Dîner des Optimistes, ainsi que des brochures et des petits cadeaux optimistes pour les participants.
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ouaih! l’optimisme ok mais vous êtes si « amerloqués »! comme si encore et toujours les bonnes choses viennent des zuessa ! et utiliser la sacrosainte Science pour des conneries comme arrêter de « râler » c mauvais pour la santé ….très très adroit en effet et il y en a même une qui en a fait un bestbidule…c dire ! bref votre optimisme pour bobos des villes ça arrange bien du monde et comme par « hasard » toujours les mêmes . Cet optimisme là, non MERCI mais je reste une optimiste « naturelle » et travaillée ,très vivante et non suiveuse de modes…et je critique ce qui est critiquable…avec un essai que j’espère finir bientôt qui remet en questions beaucoup de choses de cette pseudo civilisation avec ou sans ces « Lumières »mises aussi à beaucoup de sauces! voilà c’est tout…..bien à vous
PS: comme je ne suis pas « naïve »,bien qu’optimiste je suppose que cet email ne sera ni lu ni répondu…mais je peux me tromper, vu que je suis une être humaine
Toutes les opinions sont dans la nature.
Heureusement, le ridicule ne tue pas.
Ce Stve Pinker est un sophiste car il utilise des subterfuges : comme je ne peux pas prouver que les gens sont réellement heureux, puisqu’ils mentent tous là dessus, je vais quantifier le bonheur avec des statistiques afin de faire illusion. Les gens vont voir des psychologues, surtout les plus aisés, donc il ne sont sûrement pas heureux. Il faut voir l’éléphant dans la pièce car si vous donnez énormément de pouvoir à la culture, vous justifiez le totalitarisme révolutionnaire ou réactionnaire.
Le libéral veut émanciper l’homme de la nature, forcément mauvaise, grâce à notre raison (pourtant très limitée), et le socialiste veut émanciper l’homme de la culture, forcément aliénante. On parle bien d’utopie de gauche dans les deux cas.
Rousseau n’a pas pu influencer le socialisme : il était libéral car il idolatrait le droit ; les socialistes, sous l’influence de Marx et de Bakounine ne croient pas en l’existence d’une nature en soi, d’une nature extérieure à l’homme, et ne pouvait donc pas adhérer à l’angélisme de Rousseau. Le socialiste veut dépasser les Lumières, le libéralisme, puisque nous serions pas assez raisonnables, pas encore assez civilisés selon ces gens là.
Le progrès scientifique est indéniable, mais il ne rend pas plus heureux ; les gens sont toujours névrosés, angoissés, frustrés, agressifs, cupides et craintifs, et ce, quelque soit la couche de la population concernée, le pays et l’époque. Le progrès technique a amélioré notre confort certes, mais il a également facilité les meurtres de masse et autres catastrophes humaines. L’erreur des optimistes révolutionnaires est de croire que le mal dans l’homme se résume à l’agressivité. Il faut lire ce que disent les moralistes classiques du grand siècle sur la culture : celle-ci sert surtout à enjoliver notre nature laide afin de nous permettre de vivre à peu près ensemble ; mais il ne faut pas être dupe de la culture car elle est bien fragile.
Steve Pinker est dans le déni ; or le déni n’a jamais guéri du cancer. Il ne peut pas combattre la droite, puisqu’il ne la comprend pas et raisonne à côté ; celle-ci en revanche comprend bien la gauche, qu’elle soit d’obédience socialiste ou libérale !