Dans ce billet de Gaël Chatelain-Berry, nous découvrons comment une attitude optimiste peut nous aider à affronter le réel, particulièrement en cette période de crise sanitaire.
Depuis le début de la pandémie, beaucoup de questions se posent à propos de l’optimisme.
Il est vrai que si l’on se replace au mois de mars 2020, les raisons d’être optimiste étaient alors peu nombreuses, et faire preuve d’optimisme pouvait être perçu comme une provocation ou un manque de réalisme.
En tant qu’optimiste invétéré, je me suis posé beaucoup de questions à ce sujet, et je dois avouer que les nombreux retours positifs que j’ai reçu sur certains posts, articles ou podcasts optimistes avaient tendance à m’encourager. Mais, moi, je suis auteur… pas manager, je ne le suis plus en tout cas.
Pourtant, à l’époque où je l’étais, j’ai géré des situations difficiles, des crises, des problèmes parfois inextricables, sans jamais perdre cet optimisme qui me définit. Mais, encore une fois, c’était une autre époque et, surtout, ce n’est que moi… tirer une règle générale à partir d’un seul individu me semble un peu rapide.
Vous avez probablement rencontré des personnes qui, lorsque vous tentez une réflexion optimiste vous diront : « c’est bien beau l’optimisme, encore faut-il être réaliste ». Eh bien justement, c’est ce genre de réflexion qui a fait commencer la mienne.
1- L’optimisme, école du réalisme
Contrairement à ce que l’on pense parfois, être optimiste, ce n’est pas nier une réalité, c’est au contraire être le plus objectif possible, et je vais vous le prouver immédiatement. Prenez deux personnes, un optimiste et un pessimiste ; jetez-les au milieu du Lac Léman, un lac tellement grand que d’une rive, on ne voit pas toujours l’autre, en pleine nuit, en plein hiver.
Leur situation n’est pas ce que l’on pourrait dire idéale, et leur réaction sera bien différente.
Le pessimiste se dit qu’il n’a aucune chance de s’en sortir. Et factuellement, la situation semble désespérée. Ainsi, considérant qu’il n’a aucune chance de s’en sortir, il cesse de nager… et se noie.
L’optimiste voit bien qu’il est dans une situation compliquée. Mais il analyse la situation et pense :
– Rien ne dit qu’un bateau ne va pas me voir quand le jour va se lever,
– Rien ne dit que je ne me trouve pas à portée de nage d’une rive,
– Il est certain que si je ne fais rien, je vais mourir.
À la fin de l’histoire, il est possible que les deux se noient… Par contre, la probabilité que l’un des deux s’en sorte n’est pas nulle. L’optimisme, c’est cela : toujours croire en une issue positive possible, et agir pour l’obtenir. Être optimiste demande de l’énergie ; être pessimiste est beaucoup plus simple au final. Dans l’exemple que je viens de vous donner, qui pourrait affirmer de façon certaine que l’optimiste a tort de l’être ?
Oui, être optimiste, c’est être réaliste car le temps et le travail aidant, aucune situation professionnelle n’est inextricable.
« Le meilleur moyen de réussir, c’est toujours d’essayer encore une fois » Thomas Edison
2- L’optimisme est contagieux
Vous connaissez des personnes qui, quoi qu’il arrive, voient le verre à moitié vide et qui déprimeraient une armée de clowns en un instant. Reprenons notre exemple du lac Léman. Imaginons un instant que l’optimiste dise au pessimiste une phrase toute simple comme « oui, tu as raison, nous allons peut-être nous noyer. Mais ça vaut le coup de faire la planche jusqu’au petit matin, histoire d’être sûr qu’on ne peut pas s’en sortir, non ? ».
L’optimisme est toujours un point de vue enthousiasmant. Je ne sais pas vous, mais si l’on me donne le choix entre une gifle ou un bisou, peu probable que je choisisse le premier. En tant que manager, avoir un point de vue optimiste va orienter votre équipe vers l’action.
Comme dans l’exemple du lac, il ne s’agit pas de peindre en rose une réalité sombre, mais juste d’expliquer à son équipe que le pire n’est pas une certitude, qu’en se mobilisant, le meilleur est une option. Un manager pessimiste entrainera inéluctablement son équipe vers le fond.
3- L’optimisme est un outil de management
Le métier de manager peut se résumer de façon assez simple : manager, c’est faire en sorte que son équipe donne le meilleur d’elle-même. En étant optimiste, cela légitime l’action de chaque membre de l’équipe. Quoi de pire en tant que collaborateur que de travailler d’arrache-pied si mon manager n’a de cesse d’être pessimiste ? Après tout, pourquoi me fatiguer à nager si mon manager est convaincu que nous allons tous nous noyer ?
Oui, l’optimisme est un outil de management et, oui, il y a des situations dans lesquelles il est plus complexe d’être optimiste, c’est certain. Mais, comme je le disais dans un autre article, un manager n’a pas le droit (professionnellement parlant) de partager ses émotions négatives à son équipe. Le faire, c’est comme si un pilote d’avion prenait son micro pour annoncer aux passagers à l’approche de turbulences « on va tous mourir » et s’attende à une autre réaction que la panique.
Être manager, c’est croire dur comme fer qu’il existe toujours un moyen d’y arriver… et bien souvent, c’est le cas.
Conclusion
Vous l’aurez compris, la question n’est pas de savoir si l’optimisme est une qualité ou un défaut pour un manager. En fait, l’optimisme est une compétence que chaque manager devrait travailler, au service de son équipe et de son entreprise. Le manager est un repère pour son équipe. Si ce repère est positif et optimiste, il y a de grandes chances pour que l’équipe aille dans le même sens.
Et pour savoir si vous-même êtes optimiste, vous pouvez passer ce test de personnalité gratuit.
Gaël Chatelain-Berry
Source : https://www.gchatelain.com/single-post/l-optimisme-est-il-une-qualité-ou-un-défaut-chez-un-manager
PROCHAINS ÉVÉNEMENTS
– Le samedi 6 mars à Baie-Mahault (Guadeloupe) : Women’s Empowerment, un événement 100% féminin. Une journée complète de coaching pour prendre soin de toi, développer tes compétences et acquérir des outils pour passer au Level supérieur !
Infos et inscriptions : https://www.eventbrite.fr/e/billets-womens-empowerment-142604569105
LES PAUSES OPTIMISTES
Qu’est-ce qu’une Pause Optimiste ? Tous les détails ici : la-pause-optimiste-lemission-qui-donne-la-peche/
– Jeudi 4 mars de 12h30 à 13h15 : « Garder son cap intérieur pour faire face à l’extérieur » avec Gaëtane Fitamant et Hélène Hijazi, animatrices du cabinet Bonheur et Performance et Déléguées de la Ligue des Optimistes de France en Bretagne.
Gaëtane et Hélène auront le plaisir de vous retrouver pour partager quelques clés issues de l’approche neurocognitive et comportementale afin de vous aider à rester serein face à l’incertitude.
L’approche neurocognitive et comportementale propose une grille de lecture innovante du comportement humain qui permet une meilleure compréhension de notre fonctionnement, pour vivre un vie plus épanouie, pour développer des relations plus saines, et pour créer un environnement professionnel qui permet une harmonie entre bien-être et performance
– Jeudi 18 mars de 12h30 à 13h15 : « Le pouvoir de la communication positive » avec Aude Milesi.
Pour garder le sourire et rester optimiste, rien de tel que la communication positive. La communication positive, c’est autant la communication que nous avons avec soi qu’avec les autres.
Communiquer positivement est un art subtil qui rend la relation à soi et aux autres plus équilibrée. Avec la communication positive, bien-être, motivation et réduction du stress garantis ! Cependant, s’exprimer positivement requiert de l’entraînement, d’où l’importance d’en comprendre les mécanismes. Alors, découvrez comment utiliser le pouvoir de la communication positive dans votre quotidien.
Pour participer à ces Pauses Optimistes, il vous suffira de vous connecter un peu avant 12h30 sur l’un des canaux de diffusion en direct de l’émission :
– La chaine Youtube de la Ligue des Optimistes de France
– La page Facebook de la Ligue des Optimistes de France
Si vous ne pouvez pas y assister en direct, vous pourrez retrouver le replay sur la chaîne Youtube de la Ligue des Optimistes de France.
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À VOIR, À LIRE, À ÉCOUTER…
Replay des précédentes Pauses Optimistes en vidéo :
– Confiance et joie, avec Carole Benhamou : https://youtu.be/jalyx4lxNq8
– Apollo XIII, la force de l’intelligence collective, avec Jean-Marc Bonnet : https://youtu.be/nN3_1U6XIKw
– 3 clés pour cultiver l’optimisme, avec Mylène Lavialle : https://youtu.be/gT0HmAnsCGY
– Optimisme et piliers de vie, avec Corinne Laborie, Happycultrice : https://youtu.be/DLlORRZl-Zo
– Le pouvoir du sourire, avec Philippe Gabilliet, co-fondateur de la Ligue des Optimistes : https://youtu.be/0BAHWOyCKsk
– Optimiste au quotidien avec… nos TAF ! avec Gilles André : https://youtu.be/uZj5t4LbrXU
– L’optimisme appliqué : Virginie Perrot donne la parole à deux invités : Virginie Guastella, chef de service du centre de soins palliatifs du CHU de Clermont-Ferrand et Rémy Bourdier, dirigeant du groupe OVIANCE : https://youtu.be/izIyBExWly8
Podcast à écouter :
– Philippe Gabilliet se livre au micro de Victoria Guillomon de Nouvel Œil (épisode 1) :
https://podcast.ausha.co/nouvel-oeil/47-philippe-gabilliet-inspirateur-d-optimisme-composer-avec-l-inattendu-partie-1
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