L’optimisme comme moteur de l’action, c’est ce que nous expliquait, il y a quelques mois sur le site Xerfi Canal, Éric-Jean Garcia, Professeur Affilié à Sciences Po Executive Education. Et ça, c’est encore une bonne raison d’être optimiste !
Le devoir d’optimisme : se préparer au pire en espérant le meilleur. Tel est le titre de l’intervention d’Éric-Jean Garcia dont nous mentionnerons, ici, l’argumentation relative à « l’optimisme raisonné » :
Optimisme vs pessimisme
La doxa affirme volontiers que les pessimistes voient de façon plus précise et plus complète la réalité présente tandis que les optimistes ont la faculté de rêver au-delà de cette réalité. En fait, plus concrètement, il s’avère que « l’hyper-sensibilité au réel » rendrait les pessimistes davantage fatalistes alors que les optimistes manifesteraient un goût prononcé pour la dédramatisation et les utopies faisables. Ainsi, même si notre inclinaison à l’optimisme peut être variable ou dépendre de notre caractère, de notre éducation ou de notre parcours, nous pouvons néanmoins agir sur notre façon de percevoir le monde. Il s’agit alors d’explorer les possibilités offertes par un optimisme raisonné (qui s’oppose à l’optimisme Leibnizien, celui qui fait soutenir que ça va très bien, même quand tout va mal).
L’optimisme pour avancer
Mais alors de quoi s’agit-il ? Éric-Jean Garcia explique que l’optimisme raisonné est d’abord une obligation morale de croire à l’intelligence humaine et à l’avenir de l’humanité. C’est un optimisme de volonté, un optimisme de l’avenir et un optimisme de l’action qui permet de se préparer au pire tout en espérant le meilleur. Éric-Jean Garcia conclut en rappelant que rien de grand et de beau n’a été, n’est ou ne sera construit à partir d’une vision pessimiste de l’humain et de la société. C’est pourquoi, celles et ceux qui ont des responsabilités stratégiques et managériales ont pour devoir d’adopter un optimisme raisonné.
Bonne semaine à tous !
Une autre vision du quotidien.
Quand un optimiste revendiqué est-il disposé à reconnaître qu’il s’est trompé et qu’il aurait mieux fait d’être pessimiste ?
Comme disait Billy Wilder, en Allemagne, en 1933, les optimistes ont fini à Dachau, les pessimistes à Hollywood…