➡️ Comment gérer vos collègues chroniquement pessimistes ? (1)

Article en trois volets. Dans cette première partie, nous plantons le décor.

Marion et Michel, vos collègues de bureau, ont de nombreux points forts.
Ensemble, vous formez une belle équipe, enfin… sur le papier, car, sur le terrain, c’est autre chose.

En effet, vos collègues sont CHRONIQUEMENT pessimistes.
Et vous n’en pouvez plus.

Quelques exemples :

Après des mois d’intense préparation, votre équipe a répondu à l’appel d’offre de TAPDUR, un client difficile.
Vous lui avez soumis un projet quasi irrésistible.

Pourtant, Marion et Michel ne s’en réjouissent à aucun moment.
Au contraire, ils répètent en boucle qu’en raison de la concurrence, vous avez autant de chance de remporter le marché que de gagner au loto.

Vous pensez qu’ils seraient bien inspirés d’écouter cette vision de l’échec 
Et vous avez raison.
Mais, à défaut, une fois de plus, vous vous interrogez :

➡️ Comment gérer vos collègues chroniquement pessimistes ?

Un jour, trois nouvelles vous parviennent.
Votre première vente en Italie, l’obtention par votre entreprise d’une importante certification qualité et la rumeur d’un changement de législation d’ici à trois ans.

Comme des affamés, Marion et Michel, se jettent sur cette dernière nouvelle – pourtant totalement hypothétique – et imaginent combien cette nouvelle législation va plomber votre activité.
D’autant que trois ans… c’est demain !

Ainsi, à partir de rien, ils réussissent l’exploit de faire naître l’inquiétude alors même que les deux autres nouvelles sont, non seulement concrètes, mais,
excellentes et de bon augure.

 

➡️ L’art et la manière de casser une dynamique, dans une équipe, une entreprise ou une famille.

Enfin, cerise sur le gâteau – si j’ose dire – vos collègues remettent le couvert en apprenant que Pierre, un cadre historique de l’entreprise, va la quitter.

Comme à l’habitude, et sans se concerter, Marion et François décrivent à l’envi des lendemains qui déchantent.
Et crient à la malchance, sans réfléchir au sens de ce mot.

Pierre n’est-il pas la mémoire de l’entreprise ?
À coup sûr, son départ est un désastre, puisque, personne ne lui arrive à la cheville, etc.

C’est exactement ce qui nous arrive quand Pierre, un cadre historique, et un pilier de notre entreprise, frappe à ma porte pour m’annoncer son départ.

Dans les bureaux, les oiseaux de mauvais augure se régalent,
Ils nous annoncent le pire, ce départ étant aussi catastrophique, à leurs yeux, qu’un tremblement de terre.

Ils le font sans même réaliser que nos équipes luttent jour après jour pour la survie de l’entreprise.
Et que garder confiance et travailler sereinement dans un tel environnement relève de l’exploit.

Ainsi le défaitisme systématique brise l’enthousiasme des équipes aussi sûrement que les castors abattent un arbre.

➡️ Comment se comporte le pessimiste chronique ?

Pour lui, rien n’est jamais porteur ou encourageant.

Et si, par extraordinaire, vous rencontrez le succès, il vous cloue le bec instantanément :
Quel coup de chance, cela ne se reproduira pas !
Ou encore, On a mangé notre pain blanc, maintenant ça va être autre chose…

Quel que soit le sujet, il est habitué à ne regarder QUE les difficultés, les obstacles, LE « truc » qui va rendre la réussite impossible.
Comme si vous n’aviez pas droit d’y accéder.

Le pire, est qu’il occulte les éléments favorables de votre position

Focalisés sur les inconvénients et les dangers d’une situation, il n’en perçoit, ni les avantages, ni les opportunités.

À la longue, vous n’en pouvez plus de cohabiter avec ces collègues tant ils plombent l’ambiance, l’envie, la créativité et, finalement, les résultats individuels et collectifs.

Alors, vous cherchez des remèdes.
Et vous lisez partout ce conseil répandu : Fuyez les gens négatifs !

➡️ Fuir les gens négatifs est-il LE remède ?

Cela semble pertinent.
Pourtant, cette idée est plus souvent théorique que pratique, et donc, de peu d’effet.
Pourquoi ?

Parce que vous ne pouvez pas forcément prendre votre baluchon, changer d’entreprise, et de vie, au motif que vos collègues vous font chausser des semelles de plomb, quand vous rêvez de porter des ballerines.

Rassurez-vous : ce que vous vivez est courant.
Si, si !
Très courant, même.

L’important est de savoir y réagir.
Et vous rêvez de leur enseigner que le meilleur moyen de lutter contre l’adversité est votre capacité à s’adapter aux évènements. 

Ceci dans l’intérêt de tous, y compris celui des « savonneurs de planche ».

Mieux comprendre les choses, les comportements et leurs conséquences fait avancer le bateau au lieu de le freiner.

 

➡️ Comment passer du pessimisme chronique à un optimisme concret et porteur ?

Le volet deux de cet article vous livre une stratégie qui va vous aider.

Nous l’avons appliquée dans notre entreprise, avec de spectaculaires résultats.
Au point que la plupart des pessimistes endurcis ont changé de crèmerie.

Et que les collaborateurs optimistes, eux aussi, ont fait un pas en avant.
Comment ?

En admettant que, sous certaines réserves, une petite dose de pessimisme est parfois utile !
Oui, oui…

Et cela, même à la maison.

Alors rendez-vous prochainement dans la NEWSLETTER DE LA LIGUE DES OPTIMISTES pour la suite de l’article.

Vous découvrirez comment nous avons recréé un collectif et une motivation à soulever les montagnes.
En comment les collaborateurs ont fini par se comprendre, l’ambiance générale s’en trouvant transformée.
A bientôt !

Jean-Luc HUDRY
Conférencier en Optimisme Opérationnel

Auteur publié :  5 livres

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