Partons à la découverte d’une personnalité connue des Français, Harry Roselmack.

Ce dialogue a été retranscrit dans la plus grande fidélité de nos échanges et sera éclairé par les recherches en psychologie positive des professeurs Martin Seligman , Tal Ben Shahar et Carol Dweck. Des citations littéraires « à propos » et quelques images en faciliteront la lecture.

Le parcours inspirant de Harry Roselmack permet de montrer l’état d’esprit qui conduit à une belle carrière*. Il peut incontestablement être relié à un de nos articles précédents : L’état d’esprit pour entreprendre et réussir

Harry Roselmack, Sept à Huit le dimanche soir.

Harry Roselmack, « Sept à Huit », le dimanche soir.

* Parcours médiatique (Wikipedia) : En , repéré par Canal+, il entre à i>Télé, la chaîne d’information en continu du groupe6. Il y présente la grande édition de 18 h à 18 h 30, ainsi que le journal de la mi-journée dans l’émission Nous ne sommes pas des anges sur Canal+8.

Il est repéré par le vice-président de TF1 Étienne Mougeotte lors d’un dîner du club Averroes, qui milite pour la diversité dans les médias5. À l’été 2006, Mougeotte le nomme intérim officiel (joker) sur TF1 de Patrick Poivre d’Arvor puis de Laurence Ferrari à partir de pour le journal de 20 h.

Mais Harry Roselmack n’est pas que celui qui gravite dans le monde des médias.

Si vous deviez analyser les ressorts profonds de l’optimisme, quels seraient-ils ?

– Le sujet est vaste.

– J’aurais dû vous envoyer les questions.

– Non je préfère la spontanéité.

Tout d’abord ceux que vous avez reçus dans l’éducation…

La famille

« Les ressorts de l’optimisme, pour moi, c’est d’abord par défaut l’absence de trauma dans mon enfance. J’ai des parents qui s’aiment toujours, qui s’aimaient déjà beaucoup à l’époque. Il n’y avait pas d’éléments dans la cellule familiale qui auraient pu m’exposer à me défendre contre des événements qui auraient pu altérer cet optimisme. »

Harry a donc eu une enfance très heureuse et souligne ce point, rendant ainsi un hommage appuyé, et sans doute mérité à ses ascendants. Ils ont visiblement été attentifs, aimants et ont su accompagner sa construction. Sa mère par exemple a conservé certains dessins de sa toute petite enfance. Ceci atteste d’un attrait pour la spontanéité. Il passait ensuite du temps au commissariat avec son père, donc s’est beaucoup confronté à des valeurs d’honnêteté.

« Je pense aussi qu’on a naturellement l’optimisme, quand on arrive au monde. Le pessimisme est une construction liée au vécu. L’optimisme est plus naturel, me semble-t-il. Comme je n’ai pas été confronté à des traumas, peut-être suis-je une exception. Je crois que j’ai été préservé du développement d’un pessimisme précoce. C’est mon intime conviction. »

Explication d’une notion importante

Le pessimisme précoce dont parle Harry a été étudié par le professeur Martin Seligman et il a mis en évidence deux facteurs de risque importants

  • Un mode d’explication pessimiste à savoir le fait d’attribuer des causes permanentes, générales et personnelles aux mauvaises expériences, plutôt que de les relativiser. Carol Dweck à Harvard fait apparaitre le mode d’explication pessimiste comme une des sources de difficultés scolaires.
  • L’adversité précoce comme la séparation des parents, la mort d’un proche ou le chômage dans la famille crée des traumas.

Qu’est-ce qu’un enfant heureux ?

C’est celui

  • Qui se connait bien, sait gérer ses émotions,
  • Est en lien avec les autres, développe sa générosité et son attention à l’autre,
  • Et a une capacité de rebond face aux aléas (ce qui est différent de la notion de trauma).

Après la 2e chose, c’est cette éducation spirituelle dont j’ai bénéficié.

« En l’occurrence religieuse. Mes parents sont de fervents catholiques et nous avons été élevés dans la foi. Nous allions régulièrement à la messe, nous faisions les prières avec eux le soir. La croyance religieuse soutient pour moi l’optimisme par l’espérance, puisque tout est censé bien se terminer si l’on se comporte bien (sourire). Je pense que la nature est une construction harmonieuse, la nature est une construction guidée par un désir d’amour. C’est l’action de l’homme qui détruit cette harmonie, qui détruit cet optimisme. Le pessimisme est l’héritage des mauvais choix que font les uns et les autres. »

A l’encontre de ce que disait le philosophe Alain

« Le pessimisme est d’humeur, l’optimisme de volonté. »

Et vous qu’en pensez-vous ?

La 3e chose qui me semble être plus structurelle.

« Nous sommes descendants d’esclaves et donc nous sommes extrêmement résilients.

Notre optimisme collectif été forgé dans l’histoire par de la douleur, de la souffrance, de l’ignominie, de la barbarie, et à partir de ça on a quand même pu créer des cellules familiales, certes pas toujours hyper stables au départ … moi c’est mon cas, mais c’est vrai que dans la famille martiniquaise, il y a encore 50 ans, les pères avaient souvent des enfants avec plusieurs mamans, plusieurs femmes ; C’était aussi un héritage de cette histoire-là… mais néanmoins il y a quand même dans la tradition antillaise cette capacité de rebond et cette envie de profiter de la vie : la musique est joyeuse, la cuisine est pétillante … et les couleurs … dans les vêtements madras … il y a toutes ces couleurs… donc il y a quelque chose de l’ordre de l’optimisme qui est le terreau de cette culture antillaise. »

S’engager, résister !

Ralph Waldo Emerson  a contribué à l’abolition de l’esclavage aux USA.

Dans « la destinée et les illusions », un livre du XIX-ème siècle, il nous livre sa confiance obstinée en l’homme, qui peut transformer l’expérience en sagesse et la sagesse en action.

Grande sagesse et grande force

A son époque, une romancière quasi inconnue Harriet Beecher Stowe, avec « la Case de l’oncle Tom », connaitra un immense impact politique dans les états du nord de l’Amérique, et contribuera au déclenchement de la guerre de Sécession.

Explications théoriques de la résilience, du sens et du plaisir

Dans une quête de bonheur, en période de paix, sens et plaisir ont leur importance, mais en période sombre c’est le sens qui permet de survivre.

Le psychologue Viktor Frankl est cité par Tal Ben Shahar, spécialiste mondial de la psychologie positive à Harvard.

Viktor Frankl est à replacer dans une trilogie de pensée que je vous propose de simplifier à l’extrême

  • Sigmund Freud à l’origine de la psychanalyse, pense que l’instinct et le plaisir conduisent nos vies.
  • Alfred Adler pense que la volonté de puissance individuelle est le moteur principal de nos destins.
  • Frankl met en exergue le sens comme puissant vecteur de l’existence.

Dans « découvrir un sens à sa vie grâce à la logothérapie », ce dernier rapporte les stratégies mises en place par les déportés pour continuer à trouver une signification à l’existence.

  • Avoir des perspectives comme retrouver ceux qu’ils aimaient.
  • Ou mettre par écrit le récit de ce qu’ils avaient subi et dont les criminels devraient rendre compte face à l’histoire.

Redevenons plus légers … Est-ce que l’amitié nourrit votre optimisme ?

« Oui bien sûr. J’espère d’abord que mon exposition médiatique n’a rien à voir avec le fait d’avoir des amis ! En tout cas, ceux que je considère comme tels. J’ai des amis de très longue date, puis il y a des gens que j’ai été amené à rencontrer plus tard, avec lesquels je dirais que c’est plus de fortes accointances, qui font naître un sentiment qu’on peut qualifier d’amitié, mais qui n’a pas encore fait la preuve du temps, parce que je pense que l’amitié ça se dessine avec patience. Mon plus vieil ami est né en mai 73, et moi en mars, donc on se connaît depuis tout petits, nos parents se connaissaient, on a joué ensemble, et nos souvenirs ainsi que la compatibilité de nos caractères ont été un cadeau de la vie. »

Pourquoi l’amitié est-elle précieuse pour l’optimisme ?

« Parce qu’elle montre qu’il y a des choses qui durent, même si c’est relatif évidemment.  Et c’est bien de se dire qu’il y a des choses qui durent … je pense que l’une des grandes problématiques de nos sociétés modernes, c’est qu’on a l’impression que les choses sont de plus en plus périssables, changeantes, et je pense que ça perturbe beaucoup les gens. Une amitié durable ça fait du bien, au moins à ce niveau-là. »

Comment vous comportez vous face aux défis de la vie ?

« Je suis quelqu’un qui qui relativise beaucoup et pour que quelque chose puisse écorner mon optimisme, il faut vraiment que ce soit très grave. Je ne me plains pas pour les petites choses, suis épargné par les épreuves tragiques et vais tout faire pour que ça continue. »

Tal Ben Shahar, dans « l’apprentissage du bonheur » a créé un schéma très simple qui illustre quatre archétypes comportementaux face à la vie, ses objectifs et la façon de les atteindre.

  • Le fonceur s’émerveille et jouit de ses activités quotidiennes, tout en pensant que le bonheur viendra à destination.
  • Le viveur recherche le plaisir et fuit les tourments, ne s’intéressant qu’au chemin vers la destination.
  • Le défaitiste a renoncé au bonheur et croit que la vie n’a pas de sens.
  • Le bienheureux vit l’expérience de l’ascension vers sa destination, et si possible dans le flow.

Il est toujours possible de se reprogrammer et c’est une bonne nouvelle.

Prenons un exemple de défi que vous avez eu à relever : la réalisation du film « Fractures »

« Je veux d’abord souligner que ça a été un grand succès professionnel pour moi, d’avoir pu aboutir ce film de la façon dont je l’avais vu en pensée, 3 ans avant de le faire.

Puis ce fut une belle aventure humaine, avec Cannes et le prix Chelsea Film Festival à New York… Mais un échec commercial, je dois l’admettre. J’ai désormais une vision globale assez précise de comment un film se fabrique, de l’écriture à la réalisation, jusqu’à la coproduction, donc une magnifique expérience. Je reste réaliste et je prends le meilleur de cette expérience, comme je le fais en tout dans mon existence. »

De l’intention à la réalisation

Ou les secrets d’une motivation à toute épreuve

Je reprends volontiers le titre de ce livre de Yves-Alexandre Thalmann, qui en 2017, a voulu expliciter sur le plan des neurosciences les étapes nécessaires à la concrétisation d’un projet, apportant au célèbre livre (puis film) « Le secret de Rhonda Byrne » cette dimension argumentée et architecturée d’un processus de création à partir d’une vision.

  1. Prendre en compte, sans les sous-estimer, les possibles obstacles à la réalisation du projet.
  2. Ne pas présumer de nos forces, notamment de notre volonté.
  3. Anticiper les difficultés prévisibles et planifier des parades efficaces à l’avance.
  4. Identifier les déclencheurs qui peuvent contrecarrer notre détermination afin d’éviter d’y être confronté.
  5. Plus les conséquences d’un comportement sont plaisantes et valorisées, plus la motivation à persévérer est importante.
  6. Fractionner l’objectif final en plusieurs objectifs partiels et récompenser si possible la réalisation de chaque étape.
  7. Se fixer des objectifs raisonnables et progressifs.
  8. Combiner la motivation intrinsèque (le pourquoi, le sens) avec la motivation extrinsèque (le plaisir, les récompenses).
  9. Installer des routines. L’habitude peut pallier le manque de motivation ponctuel.
  10. Ne pas céder à la tentation de l’autojustification.

Vous êtes dans l’intime conviction que nos pensées créent notre destin.

« Oui bien sûr, ne serait-ce que parce que nos pensées sont à l’origine de nos actes, et que nos actes dessinent évidemment nos destins.

La pensée contribue à vivre notre réel et les opportunités qui peuvent nous être offertes. »

Nos pensées créent notre destinée.

Croyez-vous en la chance ?

« Je pense que la chance est une chose qu’on peut provoquer. Mais à ce moment-là, ce n’est pas de la chance, puisque c’est quelque chose que vous avez en tête et qui se produit … Pourrait-on dire que c’est une compétence ? »

Le conférencier Philippe Gabilliet, membre éminent de la ligue des optimistes, montre que la chance est une compétence, depuis de nombreuses années sur scène.

« Il y a des choses qui arrivent et qu’on n’a pas anticipé, prévu, voulu et qui sont des choses heureuses, mais là, pour le coup c’est une interprétation à posteriori.  Parce que c’est quelque chose qui est heureux on va dire que c’est de la chance… Si c’était quelque chose de malheureux, on aurait parlé de malchance. La chance ou la malchance ça n’est qu’une question d’interprétation à posteriori. On a aussi le droit de voir une opportunité dans un évènement malheureux.« 

Derrière chaque difficulté il y a une opportunité.

Albert Einstein

Vous avez une belle carrière. Comment décrivez-vous les choix de collaboration que vous avez faits ? Quelle rencontre capitale a changé votre destin ?

« Choisir quelqu’un … C’est un choix réciproque. Avant que quelqu’un me démontre qu’il n’est pas digne de confiance, j’ai tendance à croire en lui. Je prends le risque de me tromper, et j’ai eu comme tout le monde des déconvenues, mais elles sont peu nombreuses, donc je continue ainsi. Je ne me laisse pas guider par la peur mais par la passion.

Parmi les rencontres importantes de ma vie, et il y en a beaucoup, je peux citer Bernard Zekri, qui est devenu un ami sincère. Il était patron de Canal plus et i Télé. J’aimais la radio et c’est lui qui m’a orienté vers la télé, avec un exercice qui m’ouvrait de nouvelles perspectives. Très vite je me suis senti à l’aise face caméra. Toute la partie préparation en amont, qui est la partie majeure du travail d’un journal télévisé, ne différait pas de mon exigence professionnelle en radio. Pour moi, ce changement a été très fluide, naturel et je n’ai jamais joué de rôle pour le public. »

Est-ce vous avez des routines individuelles pour muscler votre optimisme ?

 « Oui. Je pense que ça se cultive l’optimisme, même si on l’a reçu en héritage.

La pensée réitérée est un élément de cocréation de la réalité. Donc, oui, j’ai des routines qui sont des prières. C’est une forme de méditation, que je ne pratique pas formellement. J’essaie de trouver une connexion avec ce qui m’entoure, avec la nature. J’ai la chance d’habiter dans un endroit, qui est pourtant très proche de Paris, où le matin les oiseaux chantent à mes oreilles. Ce sont des choses auxquelles je porte attention.  Mes prières sont tirées de la culture chrétienne, mais pas forcément de la Bible.  J’ai un petit livre de prière qui est qui a été écrit par une dame très inspirée. Il me correspond bien, et je le lis très régulièrement. Son titre « Prières actives aux forces célestes du bien ».  Ce livre est incroyable. On me l’a offert et ça a été le flash immédiat. »

Qu’est-ce qui vous parle particulièrement dans ce livre ?

« Il me permet venir mettre de l’harmonie, de l’amour, de de la positivité dans mon quotidien. Les prières, telles qu’elles sont rédigées, marquent une approche optimiste, éloignée de la complainte, quelquefois trop entendue

– Seigneur ça ne va pas, j’ai ceci, j’ai cela, aide-moi.

Mais c’est aussi quelque chose d’un peu plus général.  J’effectue un travail de recherche métaphysique, et je retrouve dans ce livre des tournures de phrases, des façons de s’adresser à Dieu, appelé l’éternel, le père, le tout puissant, la source. La sémantique de ce livre s’approche de la métaphysique, qui est mon violon d’Ingres. »

Comment ne pas se faire voler son énergie ?

« Nous pourrions considérer le monde non pas tel qu’il est, mais par le projet qui le sous-tend. Dans l’étude métaphysique du monde, avec une démarche rigoureuse et argumentée, on sait que le meilleur est possible, à condition que l’humanité privilégie l’harmonie et l’intérêt le plus général qui soit. Ceci suffirait à tout changer. Il serait important de reprogrammer le subconscient, d’écouter les livres de Joseph Murphy, de Dr Joe Dispenza, et enfin d’Eckhart Tolle. »

Quel conseil donneriez-vous à un jeune en 2024 ?

« D’abord il n’y a pas de fatalité et les limites que la société nous impose, nous pouvons les dépasser. Plus que l’optimisme, je prône l’utopie; Mais qui décide de ce qui est atteignable ou pas ? Sans les utopistes on n’irait pas vers des nouveautés, des évolutions ! N’éteignons pas les étoiles, elles sont nécessaires, salutaires ! Confrontons-les à la réalité, bien sûr, mais dans un second temps.

Pour savoir jusqu'où il est possible d'aller, mieux vaut aller trop loin !

Et surtout concentrons-nous davantage sur l’être que sur l’avoir (qui ne sont pas incompatibles, et la richesse est une situation positive), car tout ce qui est répond à un projet sympa, harmonieux, de la plus petite créature jusque dans les êtres dits inanimés, constitués de particules élémentaires mesurables, et cette beauté, ce projet de l’univers rend optimiste. »

Ce qui se tient derrière nous et ce qui est devant nous est peu de chose comparé à ce qui est en nous.

Ralph Waldo Emerson

En conclusion

Beaucoup d’hommes se pressent vers la lumière, non pas pour mieux voir, mais pour mieux briller.

Nietzsche

Harry Roselmack veut voir, analyser, comprendre, ce qui ne l’empêche pas de briller. Et je ressens un véritable esprit de résistance, pour ne pas se laisser contaminer par la vilenie et l’indignité partout présentes. En atteste son engagement pour la justice, avec le film Republinial, produit par sa société, que vous pouvez visionner sur la plateforme 👉🏻 suivante.

Et puis il y a son dernier livre (cf. article du 3 juin) « Il n’est pas trop tard pour naître »

 » J’ai choisi un poème pour illustrer mon propos. Si l’inspiration a une source, elle est la même pour tout le monde, et je me trouve en grande résonance avec le regard que porte Abad Boumsong sur le monde. C’est la raison pour laquelle on trouve un de ses poèmes en conclusion. »

L’objectif :  l’harmonie.

Le moyen : l’amour ♥️ !

🙏 Merci, Harry Roselmack pour cette interview qui fait du bien dans un contexte français d’incertitude et de fracture. N’oublions jamais qu’on peut survivre à tout, avec un peu de chance, en se concentrant sur la beauté et la vie intérieure. D’autres l’ont fait avant nous.

Florence Ollivier Duchamp

Déléguée Rennes de la ligue des optimistes, conférencière, engagée et romancière.

Retrouvez-moi le dimanche soir sur le live INSTAGRAM d’Augustin Trapenard, pour vous partager ma passion littéraire

Le livre présenté au inform-café

« Il n’est pas trop tard pour naître » à l’Inform Café du parc Monceau (voyez comme le pouf est en harmonie avec le livre 😉)

La chaine Youtube de la ligue propose des vidéos intéressantes

 

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