L’actualité étant ce qu’elle est et l’information préférant faire ses choux gras des trains qui arrivent en retard, plutôt que de ceux qui arrivent à l’heure, il est de notre responsabilité de choisir nos lectures et nos sources d’information.
Ainsi, et malgré le fait que j’écrive ses lignes à quelques jours de la tragédie de Boston et celle de Waco, c’est du côté des Etats-Unis que je me tourne. Dédions d’ailleurs, si vous le voulez bien, ces lignes à celles et ceux qui, là-bas, témoignent de leur courage et de leur générosité.
Ainsi donc, une américaine du nom de Paula Davis-Laack, spécialiste de la psychologie positive, a observé des milliers de gens et constaté que les gens heureux ont plutôt tendance à adopter des comportements propres à eux. Les voici selon la dame :
1. Ils s’entourent d’un fort tissu social : famille, amis, voisins…
2. Ils s’engagent dans des activités en résonnance avec leur tempérament et leurs valeurs. Pas question de vivre des choses à contrecœur.
3. Ils expriment leur reconnaissance. Des études sembleraient indiquer, en effet, des corrélations entre l’expression de la reconnaissance sous une forme ou une autre, et le sentiment d’être satisfait de sa vie.
4. Ils abordent la vie de manière optimiste : comme quoi, cette recherche a toute sa place dans ces pages !
5. Ils savent que c’est bien de faire le bien : volontariat et altruisme sont de la partie.
6. Ils savent que les richesses matérielles n’occupent qu’une petite part de l’équation. Pour avoir écrit un ouvrage sur notre relation à l’argent*, je ne peux qu’approuver.
7. Ils ont développé des stratégies gagnantes pour gérer les aléas de la vie. L’essentiel, pour eux, consiste à voir le bien pouvant résulter d’un moment difficile.
8. Ils prennent soin de leur santé. Un esprit sain dans un corps sain, telle est leur devise.
9. Ils cultivent leur spiritualité.
10. Ils savent où ils vont. Ils ont des buts qui font sens pour eux dans leur vie.
Voici ce que l’on pourrait appeler une charte de bonne conduite pour gens heureux ou aspirant à l’être toujours davantage.
Vous pouvez approfondir le sujet en vous rendant sur le site du Huffington post (une info sur ses travaux fut publiée en février dernier) ou encore, consulter sa page facebook (marieelizabethcompany).
Émilie Devienne
* Cigale ou fourmi : les clés d’une bonne relation à l’argent, InterEditions, (2e édition 2011)
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Savez-vous cultiver votre bonheur ?
Que faites-vous pour cela ?
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Tout à fait d’accord pour les lectures et il en va de même avec les films : depuis quelques mois, je refuse de regarder certains films qui vont me faire peur, m’angoisser ou m’apporter des idées noires, je préfère m’isoler avec un bon livre bien choisi !
ça a fait rire mes fils au début mais tant pis, maintenant ils respectent et me disent : « ce soir on regarde tel film mais c’est pas pour toi… »
Merci pour votre témoignage. Vous avez bien raison !
On pourrait faire de même en ce qui concerne les informations télévisées : conflits, attentats, meurtres, fermetures d’entreprises, manifestations, etc. Effet pessimiste garanti !
Bonjour, quel super temps aujourd’hui !
Regardons simplement autour de nous , là tout prêt! Et on s’aperçoit que beaucoup de choses sont positives et nous permettent d’être optimiste ,là un ami qui vient d’être soigné pour une maladie à laquelle il n’aurait pas résisté il y a à peine 30 ans en arrière.là des retrouvailles avec un ami que l’on a retrouvé grâce à internet.
Là une rencontre formidable avec une personne parce que on s’est intéressé à elle non pas pour ce qu’elle faisait mais par ce qu’elle était .
Là une lecture passionnante ….
Je profite pour vous présenter une lecture que j’ai apprécié dernièrement: « l’apprentissage du bonheur » de Tal Ben shahar.
Bonjour;
J’ai lu un article sur votre site dans le Figaro.
J’adhère à tout ce que vous conseillez. Mais (oui, il y a toujours un « MAIS »)pour ma part, je constate qu’à la base du pessimisme, s’enkystent des blessures dans l’enfance.
Personnellement, j’ai appris que ma mère a voulu m’avorter à 12 ans,. Mon père n’a pas voulu me reconnaître; j’ai été battu, et abusé sexuellement par un surveillant de nuit lors d’une colonie de vacances (j’avais à peine 8 ans). Et j’en passe…Bref, c’est du lourd!
Et pourtant, malgré une tentative de suicide à 15 ans, je m’en suis pas mal sorti: j’ai 58 ans aujourd’hui.
En conclusion, les bons conseils sont les bien venus, mais il me manque le désir, l’envie, le goût des autres et de la vie. Je préfère les animaux et les plantes aux humains dont je me méfie instinctivement. Je me passionne pour la protection de l’Environnement mais les humains me donnent le plus souvent une forme de nausée polie…
Je suis dans ma vie comme un patient dans une salle d’attente qui attend son tour. Et je sais qu’elle viendra aussi surement -ma mort- que je suis né. Cette perspective me détend…
Merci pour votre site et cette « pêche » dont vous faites preuve.
Louis
Bonjour Louis et merci,
il m’arrive la même chose. Enfant-tuile d’un couple illégitime, je m’en veux des souvenirs qui s’agrippent à mes pensées comme du chewing-gum à un vêtement, malgré mes efforts pour les en détourner et surtout d’avoir raté ma vie par confiance aveugle en cette femme dont je suis sortie.
Viol physique ? Aucun souvenir. Viols psychiques, assurément. Et je n’ai pas eu le courage de m’opposer !
@ Louis et Gracianne : oui, nous portons tous le poids de notre passé, de nos blessures enfantines. Et nous pouvons les dépasser pour aller plus loin et être heureux. Notre potentiel est entre nos mains.