Comment traiter efficacement un problème ?
Une pluie de « tuiles » s’abat sur vous :
D’abord, votre belle-mère s’invite pour le week-end.
Puis, votre banquier, le jovial Louis SANLESOUX, vous « invite gentiment » à combler votre découvert, d’ici à trois mois.
Enfin, votre fils, Oscar, rate son bac.
Au passage, invitez-le à écouter cette vision de l’échec
N’en jetez plus, la coupe est pleine.
Le découragement vous guette, votre combativité est en berne et, très logiquement, le pessimisme vous envahit.
Finalement, vous n’avez qu’une envie : hiberner façon marmotte pendant 200 jours.
Mais, avant de le faire, lisez plutôt la suite de l’article !
➡️ Comment réagir en cas de problème ?
Concentrons-nous, aujourd’hui, sur les diverses manières d’accueillir un problème.
Vous devriez vous y reconnaitre 😉
On distingue 5 manières d’accueillir un problème.
1. L’accueil type autruche : Un problème… ah bon, où ça ?
Vous faites comme si vous n’aviez rien vu.
Car vous avez une peur bleue d’affronter la difficulté.
Et vous pensez qu’en l’ignorant, elle décidera de vous laisser tranquille.
Or, la réalité est différente : refuser de voir le problème ne ne signifie pas qu’il a disparu.
Bien au contraire !
Ainsi, lorsque votre banquier vous recommande de combler votre découvert, vous pouvez, certes, faire l’autruche.
Mais est-ce vraiment pertinent ? 🤔
2. L’accueil « même pas peur » : Un problème ? Je vais le régler en deux minutes !
Votre belle-mère s’invite pour le week-end.
Hi hi, la gymnastique n’est pas son fort, il suffit de fermer le portail à clé.
Si elle l’enjambe, je me transforme en citrouille !
Bien joué, à nous le week-end, pensez-vous.
D’un côté, votre idée s’entend.
D’un autre côté, elle montre que vous réagissez plus que vous n’agissez.
C’est pourquoi vous évacuez la difficulté en lui appliquant la première solution qui vous vient à l’esprit.
Même inadaptée et sans voir qu’il y en a de bien meilleures.
D’autant que votre belle-mère a plus d’un tour dans son sac.
Zut, vous l’aviez oublié, elle connaît la petite porte au fond du jardin !
Si bien que, n’en croyant pas vos yeux, vous la voyez débarquer comme une fleur dans votre salon.
Bravo, vous rejouez l’arroseur arrosé !
Comment faire face efficacement à un problème si, vous foncez tête baissée sur la première solution qui passe ?
Réfléchissez, il y a tellement mieux à faire…
3. L’accueil traditionnel : Encore un problème ? Mais pourquoi ça tombe toujours sur moi ? C’est injuste, je n’ai pas de chance…
Classique des classiques.
D’ailleurs, vous êtes un spécialiste de cet accueil, ronchon, improductif, et si profondément ancré en vous.
Alors, vous râlez tous azimuts, contre votre belle-mère, contre Mr. SANLESOUX, et contre les professeurs d’Oscar qui ont placé la barre si haut que le pauvre chou n’a pas pu décrocher un diplôme, offert à… 91,4% des élèves !
Bien sûr, vous invoquez aussi la malchance, sans réfléchir au sens de ce mot.
De fait, cette attitude vous détourne du véritable enjeu : pour surmonter un problème, ne jouez pas les victimes, attaquez le frontalement !
Dans le cas contraire, non seulement l’adversité hurle de rire en voyant combien vous êtes inoffensif.
Mais, en plus, vous vous rendez incapable de peser sur les évènements.
Faire face aux difficultés ne peut passer par ce type d’accueil.
Il est juste capable de vous défouler ou vous soulager provisoirement,
Allez ouste, du balai, une fois pour toutes, laissez cet accueil aux pessimistes chroniques.
4 – L’accueil du problème : On verra plus tard
Retenez-moi où je traite le problème demain… ou mardi prochain… c’est ça, mardi prochain.
Ou plutôt le mardi de la semaine d’après…ou alors, sans faute, je m’y attèle le mois prochain.
Oui, le mois prochain.
Autant dire que vous ne le traiterez jamais.
Ni demain, ni la semaine suivante, ni le mois prochain.
Cette inaction liée à une peur – encore elle – engendre des conséquences souvent fâcheuses.
De plus, le temps passe, le problème dort paisiblement… jusqu’à son réveil.
Là encore, surmonter les difficultés de la vie ne passe pas par un renvoi aux calendes grecques du problème et de son traitement.
Lucidité et volonté d’agir seront nettement plus efficaces.
5. Comment traiter efficacement un problème ? L’accueil porteur
En, 2013, je raconte dans mon tout premier livre « Craquer ou pas, l’incroyable histoire vraie » (ne le cherchez pas, il est épuisé !) comment la vie, après m’avoir tout donné, m’a tout repris.
Notamment, en me faisant vivre un enfer face à une adversité inouïe.
En même temps, ce fut un cadeau inestimable car c’est là qu’est né l’optimisme opérationnel.
Confronté aux problèmes de tous ordres, il s’est forgé et renforcé pendant des années au point de me transformer, moi… l’ancien indécrottable pessimiste.
Et de développer des tas de solutions créatives et concrètes.
J’ai notamment appris que le meilleur moyen de lutter contre l’adversité est votre capacité à s’adapter aux évènements.
Le résultat ?
Individuellement et collectivement, cet optimisme de terrain nous a permis réussir là où tous les experts disaient que c’était impossible.
Voilà pourquoi je m’appuie sur cette somme d’expériences pour vous aider.
Et vous inviter – si besoin – à revoir votre approche des problèmes qui vous visitent.
Car tout commence par l’accueil que vous leur réservez.
➡️Et maintenant
Si donc vous êtes enrhumé pour parler en public, prenez ce problème comme il vient.
Puis choisissez la bonne attitude.
Elle vous permettra de mieux comprendre la difficulté, donc de mieux l’interpréter et de mieux la traiter.
Par exemple, en transformant la difficulté en force et le stress en énergie créatrice.
Finalement, vous trouverez plus de solutions concrètes pour faire de votre prestation (pourtant « mal partie »)… un joli succès !
Au total, étendez ce procédé à toutes les difficultés qui vous visitent, vous construirez le socle d’un mental gagnant, quelles que soient les circonstances.
Maintenant, c’est à vous de jouer.
Installez le bon réflexe pour accueillir vos problèmes.
Ensuite, vous pourrez passer à l’étape 2 : les 5 principes d’une bonne gestion des difficultés de la vie.
Ils feront l’objet d’un autre article.
Jean-Luc HUDRY
Conférencier en Optimisme Opérationnel
Auteur publié : 5 livres
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Merci Jean-Luc pour ces excellents conseils
Avec grand plaisir Christian, ils sont à tester sur le terrain !
Jean-Luc
Tiens, j’ai le même banquier ! 🤔🤣
Ce que je préfère, c’est lorsque tu fais du storytelling, alors bravo pour ces histoires, que l’on a tous vues ou vécues un jour. 😊
Merci à toi pour ces mots agréables, Nathalie
ca devrait parler à tout le monde 😉
Bravo et merci pour cet excellent article, à partager
Merci beaucoup Bertrand ! J’apprécie cette belle confiance… 👍
Jean-Luc
Qui a dit « Ce n’est point parce que j’ai réussi que je suis content ; mais c’est parce que j’étais content que j’ai réussi. » ?
J’avoue ne pas connaitre l’auteur de cette citation… mais, vous allez nous la donner, n’est-ce pas Jérôme ?
Merci d’avance !😊😉
sympa et amusant tjrs bien écrit mais…s’adapter à la situation »…c’est un peu court jeune homme? techniquement on fait quoi?!! Car en dehors du fait que c’est ce qu’on nous serine côté « impuissance politique » et réchauffement climatique, alors que l’on a (assos spécialistes etc…!) depuis 30 ans- ça c’est un minimum hein, en fait c’est depuis dumont et même avant donc plutôt 60 ans ) essayé de leur dire sur tous ls tons y compris des spécialistes journaliste ET politiques ! et on nous le serine martèle à ce point que c’est de laméthode coué..et la méthode Coué à un moment donné vite arrivé, c’est de la MANIPULATION MENTALE !! -moi j’aime pas trop, c’est un euphémisme!-
Donc en fait qd on s’arrache les cheveux zuuuutttt que de tuiles etc comme vous le décrivez la « crise » vient JUSTEMENT DU FAIT QU4ON NE VOIT PAS COMMENT CONTOURNER LA DIFFICULTE , s’adapter comme vous dites pour trouver la solution!: et c’est justement ça la situation de STRESS ! dans vos exs rigolos pour la belle mère : ah oui mais pas prévu donc OK si tu apportes tout le repas car le frigo est vide comme les placards! (où auj. c’était jeûne!) MMais les autres pas aussi facile..et une réaction oubliée ds les réactions citées …Qui accentue le pessimisme c’est : voilà tu fais tjrs tout mal toi, pauvre c…..! t’es nul! Le frigo en panne? c’est de ta faute tu as dû mal le fermer résultat il a grillé : c’est ce dénigrement de soi-même qui plombe au moins autant que la tuile ! et on a beau se dire: c’est pas bien tu dois pas dire ça….c’est comme ces vilaines pubs manipulatoire à la télé: on le fait qd même…. ET Là….trouver des solutions..C’est pas gagné!? !
Comme l’indique l’article, … il y a une suite.
Dans un premier temps, savoir accueillir un problème et planter le décor sur ce plan est essentiel.
Car, il ne sert à rien de foncer dans le brouillard, ou de prendre de mauvaises décisions sous l’emprise de l’affect.
Merci pour votre commentaire, Jean, et à bientôt pour la suite de l’article.