Au travail comme ailleurs, « l’optimisme est bien plus utile que le pessimisme car croire au succès le favorise ». Philippe Laurent nous invite à ne pas nous laisser abattre par les difficultés.
S’il y a heureusement des entreprises qui se portent bien, quelle est celle qui ne rencontre pas de difficultés? La maîtrise conjointe de la qualité, des délais, de la rentabilité, du management, des effectifs et du recrutement sont autant de défis qui font de l’entreprise un nid à problèmes.
Entre l’inquiétude momentanée d’un passage à vide et l’angoisse chronique devant une situation qui perdure, l’optimisme des employés et du dirigeant est soumis à rude épreuve. Si les propos du philosophe Alain sont exacts, à savoir que « le pessimisme est d’humeur » et que « l’optimisme est de volonté », comment faire pratiquement pour décider de rester confiant dans la tempête?
Tout travail comporte des « difficultés » car la réalité n’est jamais totalement prévue ni prévisible. Elle vient freiner un projet, obscurcir une vision idéale, contredire un plan. Face aux difficultés, notre première réaction est souvent émotionnelle: tristesse, colère, peur, dégoût, surprise. Notre moral est touché et notre humeur noircit. Le pessimiste est celui qui voit le projet impossible par soumission à ces difficultés qu’il perçoit, et par peur de celles qu’il envisage.
L’optimiste, quant à lui, voit le projet possible malgré tout : tant qu’il n’est pas évident que le projet ne peut pas se faire, il peut se faire. Le pessimiste, non seulement « voit le verre à moitié vide », mais il ne sait pas goûter ce qu’il contient. Déçu par la réalité qu’il perçoit, il tend un voile sombre sur son futur en regrettant le plan tandis que l’optimiste l’adapte pour mieux se soumettre à la réalité, qui de toute façon gagnera.
L’optimiste ne fait pas que regarder positivement « le verre à moitié plein »: il le boit et en redemande. Il a un état d’esprit, une manière positive de voir le monde, les personnes, l’avenir. Il voit demain sous le soleil: s’il pleut demain, il pense que cela ne va pas durer; s’il fait beau, il en profite. A l’opposé, le pessimiste voit demain sous la pluie : s’il fait beau demain, il pense aussi que cela ne va pas durer, mais s’il pleut… il nous l’avait bien dit !
Le travailleur optimiste voit d’abord les solutions avant de rechercher les coupables. Il n’ignore pas les difficultés et n’est pas sans émotion face à elles, mais il ne se laisse pas envahir par le stress et entre dans l’analyse objective et factuelle pour en comprendre l’origine, mettre en place les moyens de les résoudre efficacement et surtout les éviter à l’avenir. Toute situation est pour lui l’occasion d’un retour d’expérience précieux.
On est bien loin de l’optimisme excessif et béat qui frise avec la naïveté idéaliste, dangereuse pour soi, les autres et l’entreprise. Le travail exige un tel sens des réalités qu’il ne peut avancer dans le déni : regarder en face les écarts par rapport au plan d’origine en fait partie intégrante et en constitue le principal défi. L’optimisme mesuré n’est pas inné : il se construit à la fois sur un haut niveau de confiance et sur une grande force intérieure.
Dans un contexte de crise, l’enjeu du travail est celui de la survie : la recherche du coupable devance plus facilement celle de la solution, favorisant ainsi le pessimisme ambiant. Travailler avec optimisme, c’est continuer à voir le bon côté des choses, des gens et des situations. C’est éviter la plainte et refuser d’entrer dans la spirale du dénigrement systématique. C’est relativiser et remettre en perspective face aux enjeux majeurs.
Ce n’est pas croire à l’impossible mais croire encore que c’est possible. Fortifier son optimisme, c’est adopter résolument des réflexes positifs comme remplacer le mot lourd de « problème » par le mot plus explicite de « défi ». Le véritable optimiste n’est pas celui qui n’envisage que la réussite ; c’est celui qui envisage tout, y compris les conditions de la réussite.
Il n’est pas facile de rester optimiste quand on travaille avec un pessimiste anxieux. Le meilleur moyen de ne pas sombrer avec lui est de le questionner sur sa propre perception de la réalité pour le faire sortir du nuage imaginatif et émotionnel qui peut transformer la colline en montagne infranchissable : qu’est-ce qui te fait dire ça? A quoi vois-tu cela? Explique-moi la situation. L’histoire de ces personnes retrouvées mortes de froid dans une chambre froide alors que celle-ci n’était pas branchée prouve bien à quel point l’imaginaire peut déformer la réalité à nos dépends.
L’optimisme est bien plus utile que le pessimisme car croire au succès le favorise. L’échec n’est pas une fatalité : ce n’est que le résultat de la conjonction de facteurs défavorables à l’actuation du potentiel individuel ou collectif. Etre optimiste, c’est croire au potentiel des personnes, des équipes et des situations. Soyons optimistes sur notre capacité à le devenir davantage : appréhendons le réel sans appréhender le futur.
Philippe Laurent
http://www.lexpress.fr/emploi/gestion-carriere/soyons-optimistes-sur-notre-capacite-a-le-devenir-davantage_1278537.html
Prochains Dîners des Optimistes :
– Dîner des Optimistes en Dordogne le 9 avril à l’Auberge de la Petite Reine à Siorac en Périgord (entre Bergerac et Sarlat)
Au menu :
. Apéritif maison,
. Potage de bienvenue,
. Entrée : Cassolette de queues d’écrevisses, compotée de poireaux et fenouil à la bordelaise,
. Plat : Emincé de veau au serpolet et champignons de nos sous-bois,
. Dessert : Carpaccio d’ananas menthe pilée pétillante fraîcheur de poivre,
. Vin et café compris,
Le tout pour 35 euros seulement 🙂
Réservation auprès de Bertrand Calmeil <bertrand.calmeil@tsf47.net> ou 06.07.95.22.91
Inscrivez-vous vite à cette soirée qui s’annonce splendide !
– Dîner des Optimistes à Paris le 15 avril avec une conférence apéritive « L’optimisme, fondement du réalisme » animée par Anne-Laure Jaïn, formatrice, coach et chanteuse. Soirée ouverte à tous.
Modalités pratiques :
– Quand : vendredi 15 avril 2016 à 19h30
– Où : restaurant O Philos’off , 86 Boulevard Diderot, 75012 Paris
– Participation : 30 € par personne (entrée, plat, dessert, conférence, animation).
– Renseignements et réservation (places limitées) à culturedoptimisme@gmail.com
Votre réservation sera validée à réception de votre chèque de 30€ par personne libellé à l’ordre de « Culture d’Optimisme » et adressé à Monique Busquet 105 rue Etienne Marcel 93100 Montreuil
Inscrivez-vous vite, parce que « c’est bon pour le moral de rencontrer des optimistes! »
Les organisatrices : Monique Busquet et Anne-Laure Jaïn
– Dîner des Optimistes à Houilles (78) le 15 avril organisé par Juliette Da Costa et François Rey
– Au programme : faire connaissance à travers des jeux, écouter le témoignage d’un jeune aux choix optimistes, comprendre l’apport concret de l’optimisme dans notre vie quotidienne et sociale, et repartir avec des trucs et astuces pour cultiver son optimisme au quotidien.
– Lieu : restaurant « le Panoramic » à Carrières sur Seine
– Nombre de places limité à 20 personnes
– Participation pour le buffet dinatoire : 30 euros par personne.
– Inscription validée à réception de votre chèque à adresser à Juliette Da Costa, 6 Impasse Nicolas Chrispeels – 78800 Houilles
Contact : ovilopti@gmail.com / Juliette Da Costa : 06.65.24.73.97 et juliettedacosta@free.fr
– Dîner des Optimistes à Limoges le 19 avril.
Max Memmi, écrivain limousin, nous présentera l’un de ses derniers ouvrages « La France en Partage » dans lequel il raconte ce qui fait que la France est un pays formidable…
Contact et inscription : Marie-José AUDOUIN-JEANNIN 06 75 47 41 09 et Jean-Marc TRANCHANT 06 87 84 76 26
ou sur facebook : Ligue des Optimistes Limousins.
– Dîner des Optimistes à Poitiers le 28 avril, au Futuroscope
– Le jeudi 28 avril à 19 heures
– Parc du Futuroscope, entrée presse
– avec plein de surprises, une intervention sur le thème « prospective et optimisme », des animations, un cocktail dînatoire et un superbe spectacle pour clôturer la soirée
– 35€ par personne tout compris et 25€ pour les adhérents au nouveau Club des Optimistes en Vienne
Pour vous inscrire à la soirée, cliquez ici
Pour adhérer au Club des Optimistes en Vienne pour une cotisation annuelle de 33€, 13€ pour les étudiants et 99€ pour les entreprises, cliquez ici
Nous espérons avoir le plaisir de vous retrouver le 28 avril pour cette belle soirée optimiste 🙂
Laura Belotti
– Dîner des Optimistes à Rennes le 28 avril, Nous vous y proposons une conférence apéritive « Devenir soi » animée par Anne-Laure Jaïn, formatrice, coach et chanteuse. Soirée ouverte à tous.
Modalités pratiques :
– Quand : jeudi 28 avril 2016 à 19h30
– Où : restaurant L’Amiral, Place de Bretagne à Rennes
– Participation : 35 € par personne (entrée, plat, dessert, conférence, animation).
Renseignements et réservation à culturedoptimisme@gmail.com
Votre réservation sera validée à réception de votre chèque de 30€ par personne libellé à l’ordre de « Culture d’Optimisme » et adressé à Monique Busquet 105 rue Etienne Marcel 93100 Montreuil
Inscrivez-vous vite, parce que « c’est bon pour le moral de rencontrer des optimistes ! »
Les organisatrices : Monique Busquet et Anne-Laure Jaïn
– La Nuit de l’Optimisme le 20 Mai 2016 de 17h à minuit au 6B à Saint-Denis.
Après 2 années de succès, la version 2016 sera une soirée où la rencontre avec l’autre sera l’objet de toutes nos attentions. Un temps pour vivre la fraternité, se mettre dans la peau des autres, accueillir la différence comme un cadeau, faire de la place pour les désaccords féconds, cheminer ensemble.
Informations et réservations : Christine Cayré – Affaires d’Optimisme : christine.cayre@affaires-d-optimisme.com
PS : Soutenez notre mouvement en adhérant à Ligue des Optimistes de France (cliquez ici pour voir comment faire)
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