Dans ce billet, découvrons 4 nouveaux ouvrages sélectionnés pour le Prix du livre Optimiste, qui sera décerné le 29 août 2012 au Château Smith Haut Lafitte, en partenariat avec le CECA, organisateur de la 18e Université Hommes-Entreprises (http://universitehommesentreprises.com)
9 – La bonté humaine. Altruisme, empathie, générosité, Jacques LECOMTE (Odile Jacob, mars 2012)
Saviez-vous qu’un bébé d’un an, qui vient juste d’apprendre à marcher, se porte spontanément au secours de quelqu’un qu’il voit en difficulté ?
Saviez-vous que, lors d’une catastrophe naturelle, il n’y a pratiquement pas de pillages et de violences, mais beaucoup d’altruisme et de solidarité ?
Saviez-vous que notre cerveau contient des zones de satisfaction qui s’activent lorsque nous sommes généreux et des zones de dégoût qui s’activent lorsque nous sommes confrontés à une injustice ?
Et si, contrairement à ce qu’on a longtemps affirmé, la violence et l’égoïsme, qui existent incontestablement, ne correspondaient pas à notre nature profonde ?
Une synthèse lumineuse de plusieurs centaines d’études qui bouleversent notre vision de l’être humain dans des domaines aussi variés que la psychologie de l’enfant, la psychologie sociale, la neurobiologie, l’économie expérimentale ou l’anthropologie.
10 – Les 101 mots de l’optimisme à l’usage de tous, Thierry SAUSSEZ (Archibooks+ Sautereau éditeur, avril 2012)
Les 101 mots de l’optimisme ont pour ambition de dépasser cet étrange paradoxe : les Français passent pour l’un des peuples les plus pessimistes au monde alors que la grande majorité d’entre eux s’estiment heureux dans leur vie personnelle.
Thierry Saussez a sélectionné et défini 101 mots qui nous permettent de comprendre sa vision singulière de l’optimisme. On y trouve aussi bien des grandes vertus ou forces de caractère que des petites recettes positives pour oublier la sinistrose, voir la vie du bon côté.
Loin des couloirs du pouvoir, l’auteur propose une nouvelle vision de la France. Et si on arrêtait la mauvaise humeur, la défiance, le pessimisme, le « jamais content » ? Ce vœu pieu est loin d’être naïf. De nombreux sondages ont montré que 80 à 90% des Français se disent heureux dans leur vie personnelle. Alors pourquoi ne pas faire comme eux et apprendre à parler couramment l’optimisme ? Un vrai bol d’air !
11 – De l’Amour : Une philosophie pour le XXIe siècle, Luc FERRY (Odile Jacob, avril 2012)
« Ce que j’appelle la « révolution de l’amour », c’est-à-dire la naissance de la famille moderne, enracinée dans le passage du mariage arrangé au mariage choisi par et pour l’amour, a transformé nos vies. Elle apporte un nouveau principe de sens, qui requiert une nouvelle philosophie. Elle ne bouleverse pas seulement nos existences privées, mais tout notre rapport au collectif. C’est ce que j’appelle le « deuxième humanisme ». Le premier fut un humanisme de la Loi et de la raison. C’était celui des Lumières et des droits de l’homme, des républicains français et de Kant. Le deuxième humanisme est un humanisme de la fraternité et de la sympathie. Ma conviction est qu’il est désormais la seule vision du monde portée par le souffle d’une utopie positive. Car l’idéal qu’elle vise à réaliser n’est plus celui des nationalismes ni de l’idée révolutionnaire. Il ne s’agit plus d’organiser de grands massacres au nom de principes mortifères qui se voulaient extérieurs et supérieurs à l’humanité, mais de préparer l’avenir de ceux que nous aimons le plus, c’est-à-dire des générations futures. »
Luc Ferry s’entretient ici avec Claude Capelier, agrégé de philosophie et conseiller scientifique du Conseil d’analyse de la société.
12 – Une autre vie est possible. Provocation à l’espérance. Jean-Claude GUILLEBAUD (Les Arènes, août 2012).
Dans un essai bref et étincelant, Jean-Claude Guillebaud s’insurge contre la désespérance contemporaine et prône un retour à l’espérance.
Divisé en dix courts chapitres, le texte se lit d’une traite : il analyse les raisons de cette désespérance mais éclaire aussi ce qui peut nous montrer qu’une « une autre vie » est possible. Sa force de conviction nous emporte. Le livre fini, nous comprenons que « l’avenir a besoin de nous».
C’est sans doute, après Comment je suis redevenu chrétien (Albin Michel,2007), son essai le plus personnel.
Le premier Prix du Livre Optimiste sera remis le 29 août 2012, dans le cadre prestigieux de la 18e Université Hommes-Entreprises, au Château Smith Haut Lafitte, au cœur du vignoble bordelais.
Laisser un commentaire