Pourquoi nous aimons surtout les mauvaises nouvelles
par Joël de Rosnay Les médias sont régulièrement accusés d’abreuver les masses de nouvelles dramatiques. Mais si nous n’étions pas des consommateurs avides des informations qui font peur, ils cesseraient de les diffuser, au lieu de pratiquer cette surenchère permanente. D’où nous vient cette fascination pour les catastrophes et autres mauvaises nouvelles ? Serions-nous tous des voyeurs morbides ? Cette curiosité malsaine est pourtant indissociable de la nature humaine. Dans un article, publié sur AgoraVox en 2005, je m’interrogeais sur la « société de mise en scène [...]