Au secours, mes collègues sont des pessimistes chroniques !
Manon et François, vos collègues de bureau, ont de nombreux points forts.
Ensemble, vous formez une belle équipe, enfin… sur le papier, car, sur le terrain, c’est autre chose.
En effet…
Vos collègues sont chroniquement pessimistes.
Et vous n’en pouvez plus.
Quelques exemples :
Après des mois d’intense préparation, votre équipe a répondu à l’appel d’offre de DUGAZON.
Lui soumettant un projet ciselé et quasi irrésistible.
Pourtant, Manon et François ne s’en réjouissent à aucun moment.
Mus par un pessimisme chronique, et malgré la qualité de l’offre produite, ils ne s’accordent aucune chance de décrocher le marché.
Le motif invoqué ?
La malchance endémique dont vous souffrez sans, pourtant, qu’aucun élément probant ne vienne la justifier.
Et ils ne s’arrêtent pas là.
Pessimistes chroniques un jour, pessimistes chroniques, toujours !
Un jour, trois nouvelles vous parviennent.
1) Votre première vente en Italie.
2) L’obtention par votre entreprise d’une importante certification qualité.
3) Rumeur d’un changement de législation d’ici à trois ans.
Comme des affamés, Manon et François se jettent sur cette seule dernière nouvelle et la commentent à l’envi.
Car, bien entendu, pour eux, les choses sont claires : cette nouvelle législation va plomber votre activité.
D’autant que trois ans… c’est demain !
Toutefois, à aucun moment, ne leur vient l’idée que cette rumeur est, par nature, totalement hypothétique.
Ainsi, à partir de rien, ils réussissent l’exploit de faire naître l’inquiétude alors même que les deux autres nouvelles sont, à la fois excellentes et concrètes.
L’art et la manière de casser une dynamique, dans une équipe et dans une entreprise.
Enfin, cerise sur le gâteau – si j’ose dire – vos collègues remettent le couvert en apprenant que Pierre, un cadre historique de l’entreprise, va la quitter.
Comme à l’habitude, et sans se concerter, Manon et François décrivent déjà des lendemains qui déchantent.
Pierre n’est-il pas la mémoire de l’entreprise ?
À coup sûr, son départ est un désastre, puisque, personne ne lui arrive à la cheville, etc.
De même, ils ne misent à aucun moment sur votre capacité d’adaptation aux évènements.
Ces trois exemples plantent le décor
Alors comment faire pour, dans l’intérêt général, inverser les choses dans un sens plus positif et porteur ?
👉D’abord, identifiez les signes du défaitisme systématique
Pour avoir connu tant de situations semblables, et d’autant plus douloureusement que nous luttions pour la survie de notre entreprise, je l’affirme :
Le pessimisme pathologique brise l’enthousiasme des équipes aussi sûrement que les castors abattent un arbre.
Vous le reconnaitrez à ces deux signes délivrés par leurs aficionados.
D’une part, l’annonce récurrente de lendemains qui déchantent et de nouveaux échecs :
Exemple, vous rencontrez le succès, mais leur réplique vous cloue le bec : Quel coup de chance, ça ne se reproduira pas !
Ou encore, On a mangé notre pain blanc, maintenant c’est fini, etc.
D’autre part, quel que soit le sujet, ils sont habitués à ne regarder que les difficultés, les obstacles, LE truc qui va rendre la réussite impossible.
Comme si vous n’aviez pas droit d’y accéder.
Ceci en occultant les éléments favorables de la situation.
Focalisés sur les inconvénients et les dangers d’une situation, ils n’en perçoivent ni les avantages ni les opportunités.
À la longue, vous n’en pouvez plus de cohabiter avec ces collègues tant ils plombent l’ambiance, l’envie, la créativité et, finalement, les résultats individuels et collectifs.
Alors, vous cherchez des remèdes.
👉 Fuir les gens négatifs est-il un bon conseil ?
Vous lisez partout ce conseil : fuyez les gens négatifs.
Séduisant, en théorie, il l’est moins, en pratique.
En effet, vous ne pouvez pas forcément prendre votre baluchon, changer d’entreprise, ou de vie, au motif que vos collègues vous font chausser des semelles de plomb, quand vous rêvez de porter des ballerines.
D’ailleurs, pourquoi devriez-vous quitter un job qui vous plait, au seul motif que vos collègues plombent l’ambiance ?
De fait, la cohabitation est souvent imposée par les faits.
Et fuir les gens (trop) négatifs n’est pas la panacée.
Alors que faire ?
👉 Transformez l’attitude des collègues excessivement négatifs
Nous l’avons fait dans notre entreprise.
Après y avoir consacré du temps et des efforts.
Au départ, comme d’habitude, tout le monde me répétait que nous n’y n’arriverions jamais.
Pourtant, certains collaborateurs sont passés d’un pessimisme permanent à une vision plus lucide et positive des situations.
Si, si !
Par quel miracle ?
Justement, aucun miracle.
L’optimisme opérationnel est ancré dans les réalités du terrain.
C’est ainsi que :
👉 L’article suivant détaille les trois étapes nous ayant permis de changer l’état d’esprit en la matière :
– en intégrant l’histoire des collaborateurs savonneurs de planche.
– en traitant les affrontements » entre personnes « positives et négatives »
– en installant une nouvelle valeur d’entreprise, fédératrice et stimulante.
Une stratégie gagnante.
Rendez-vous prochainement pour la découvrir !
D’ici là, exercez-vous à repérer les signes du pessimisme chronique… une excellente entrée en matière ! 😊
Jean-Luc HUDRY
Conférencier en Optimisme Opérationnel
Auteur publié : 5 ouvrages
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Super intéressant, merci
Merci beaucoup pour votre agréable retour, Sandrina.
À bientôt pour la suite 😊
Jean-Luc Hudry
Merci à vous Sandrina, et à bientôt pour la suite …
Hâte de connaître la suite! 😄
Elle arrive, elle arrive !
A bientôt Gaêlle
Jean-Luc
bravo
Tout est dit et je vous en remercie, Colette ! 😁
Ires intéressant
Merci Jean-Luc
Merci Christian : Imagines-tu une de tes joueuses dans ton club de Hand savonner la planche de ses partenaires ? Non bien sûr… 😁
J’avoue que le négativisme de certaines personnes me déstabilise parfois, alors j’ai hâte de lire le prochain article ! 😊
En attendant, j’ai remarqué qu’avec le temps mon optimisme commençait à déteindre sur certains membres de mon entourage, alors je pense qu’une des réponses se trouve dans l’exemplarité. Non ? 😉
Complètement d’accord avec toi, Nathalie. L’exemplarité est – sur tous les terrains – un premier levier d’influence.
La suite, dans le prochain article.
Merci.
Jean-Luc